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estiment que leurs remarques ont été prises en 45% des réponses) et un tiers s’inscrit dans le groupe des
compte mais ¼ ne sait pas si elles l’ont été. pas du tout à l’aise/en souffrance/désinvesti.

De leur expérience des exercices passés, les collègues qui Ensuite, si 72% des collègues indiquent qu’ils ont de
ont répondu à ce questionnaire estiment que si les DUERP l’autonomie dans leur travail et 74% qu’ils peuvent compter
antérieurs reprenaient bien les risques auxquels elles et ils sur leurs collèges, ils estiment à 50% n’avoir pas les moyens
étaient exposé·e·s, le plan d’action qui en a résultait leur de faire un travail de qualité, à53% ne pas pouvoir compter
était pour partie inconnu (66%) et moins de 20% ont cons- sur leur hiérarchie, à 58% avoir une quantité de travail ex-
taté une amélioration de leurs CT suite à cette évaluation. cessive et un travail complexe, et à 60% que leur travail
n’est pas épanouissant.
Les réponses à notre questionnaire confirment l’expansion
des risques psychosociaux dont nous nous faisons l’écho, Enfin, près de 50% des réponses émanent de collègues qui
réunion après réunion : les RPS arrivent en tête des risques ont vécu personnellement une réorganisation et plus du
auxquels les collègues s’estiment exposé·e·s (mentionné tiers sont inquiets pour leur avenir professionnel.
par 57% des réponses suivi par le risque routier pointé par

Nous revendiquons :
- un retour des projets de DUERP aux agents avant la présentation en GT puis CHSCT ;
- Un nombre de réunions suffisant du GT pour évaluer convenablement et mettre en place un plan d’action concret ;
- procéder à une réelle évaluation exhaustive des RPS ainsi que le prévoit l’accord fonction publique du 22 oc-
tobre 2013 signé par la CGT.

ÇA SUFFIT !¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯

En 2015, la métropole de Toulouse facturait les conteneurs d’ordures de la DR et l’addition était salée. Dans le même
temps, les administrations étaient fortement « invitées » à se montrer « exemplaires » et responsables dans la ges-
tion de leurs déchets (circulaire du Premier ministre du 15 février 2015).
Le Service général avait alors trouvé une solution avantageuse qui eut l’heur d’agréer la DI de Bordeaux : un contrat
avec une société locale (Easytri) qui permit non seulement de réaliser une économie substantielle au plan pécuniaire
mais aussi de collecter et de recycler les déchets produits sur le site (papiers, cartons, gobelets, ampoules, car-
touches d’encre, etc.) grâce à une collecte commode pour tous les agents et garantissant la confidentialité des pa-
piers récupérés… Total -80% des déchets mis en benne.
Las. C’était sans compter sur la frénétique soif d’économies de la gardienne du Trésor Occitan qui – et cela va de
pair – est extrêmement prodigue de la peine des agents.
Le contrat arrivé à échéance n’a pas été renouvelé. Evidemment pas pour revenir à la solution antérieure et aux con-
teneurs. Dorénavant ce sont les agents de la BHR qui devront transporter les déchets à la déchetterie, une, deux fois
ou plus, chaque semaine, après que la femme de ménage les aura collectés dans les bureaux.
Qu’on considère le coût financier (temps/agent, gazole, équipements de protection et de collecte, facturation de la
déchèterie, dont TGAP) ou en dégradation des conditions de travail des agents (moindre commodité, confidentiali-
té des documents en baisse, pénibilité accrue pour les agents du ménage et de la BHR, moindre disponibilité du
véhicule des TSI, recul de la responsabilité écologique) c’est une mauvaise affaire. Et cela, même si le SGR fait son
possible pour en atténuer les conséquences.
On n’en peut plus des décisions de la Grande argentière qui pour finir coutent cher aux agents et émoussent leur
confiance en la hiérarchie : refus de doter les agents en agendas (hors SRE) ou non-réparation du sas d’entrée de la
DR depuis plus de deux mois, saleté des vitres. Mais aussi, traitements préventifs pour les chiens (combien de visites

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