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d’informations. Mais il est demandé aux organismes de ne pas trop faire de publicité sur ces
droits légitimes (économies).


Il est évident que la solidarité, construite après la Deuxième Guerre mondiale dans un pays
pourtant exsangue, est une valeur en passe de disparaître. Le glissement vers un système tout
assurance (ou tout mutuelle) est patent.


La CSG, dont le financement est aujourd’hui entièrement dédié à la santé, pourra être -
ponctuellement- affectée au budget de l’Etat !


«  Il y a bien un hold-up sur notre protection sociale du fait de la suppression de la
cotisation maladie et de celle de l’assurance chômage. Tout cela représente 18,3 milliards d’euros.
La hausse de la CSG rapportera quant à elle 22,5 milliards d’euros soit un bonus de 4 milliards
pour l’Etat. Priver l’assurance maladie des cotisations et transférer son financement vers l’impôt
(CSG) est un danger qui rend notre système de couverture sociale aléatoire par la baisse des
prestations et des déremboursements alors facilités.
Cette attaque sans précédent sur le financement de notre Sécurité Sociale achève d’ouvrir
en grand la porte aux assurances privées » (Déclaration CGT du 07 novembre 2017).


Retraités : la hausse des pensions 2018 est reportée au 1er janvier 2019.


Si après cela, vous n’avez rien compris à ce qui se trame, c’est à désespérer. Que nos
dirigeants soient au moins francs avec nous : si nous voulons survivre dans ce monde de
compétition acharnée, si nous voulons être compétitifs, être des « winners », il faut vraiment faire
table rase du passé, mais dans l’autre sens. Il faut éradiquer ces droits auxquels nous nous
accrochons, témoins d’un temps certes béni mais révolu. Sans SMIC, sans protection sociale,
sans ces «  amortisseurs sociaux  » sarkoziens, nous serons hyper compétitifs. L’économie
française repartira à l’assaut des marchés mondiaux. Le «  marche ou crève  » est un excellent
aiguillon créatif. Dommage qu’il laisse tant de monde sur le bord du chemin. Mais comme ceux
qui restent au bord du chemin sont des « profiteurs », des « fainéants », voire des « illettrés » (hein,
Manu ?), pas besoin de s’apitoyer sur leur sort.


Une seule obligation : ne pas tomber malade. C’est pas sérieux, c’est pas productif et ça
mine les finances publiques.




COMPTE-RENDU DU GT SURVEILLANCE TERRESTRE (08 novembre 2017)

La surveillance mérite mieux qu’un GT annuel, tant les domaines à explorer sont nombreux, mais
bon…


La DG nous affirme, à froid, qu’en terme de marché, la douane est soumise à la mutualisation des
achats. Elle fait remonter ses besoins mais elle est comme les autres, «  soumise à la qualité du
négociateur ! ». Ca fait peur, non ?


-Gilet pare balles :

-il y aurait du mieux pour les GPB féminins. Ouf ! Il était vraiment temps.

-doctrine d’emploi : au dessus de la tenue ou en dessous ? Cela peut paraître stupide mais le
port apparent use plus vite les housses, et une housse, c’est 50 euros ! D’où un prochain brainstorming…


-Etui d’armes :
-vieux BOD qui ne tiennent pas compte -encore- des armes longues et des GPB. La question
de l’étui de cuisse n’est plus taboue. La règle demeure la ceinture, mais les exceptions existent (raison
médicale, motards, etc.).


-Armes :
-500 nouveaux SIG. Ils ne sont plus fabriqués en Europe mais… aux USA. Problème : ils sont
un poil plus épais, d’où… nouveaux étuis !

-demande de charger à 15 et non 12 cartouches comme la police ou la gendarmerie qui,
d’ailleurs, ne déraillent pas sans pour autant connaître de problèmes de ressort. Six cartouches de plus…
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