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E NEWS (dites « faïke niouses »)

Nous apprenons que monsieur GATTAZ et
des économistes ayant pignon sur Médias ont été
hospitalisés d’urgence en service réanimation pour
insuffisance respiratoire.

Pensez donc : le syndicat IG METAL de leur
pays adoré, l’Allemagne, a entamé durant la 2e
semaine de 2018 une action pour revendiquer la
semaine de travail à 28 heures sans baisse de
rémunération. Information diffusée en catimini sans
grands débats sur nos médias nationaux.

IG METAL, c’est 2,4 millions de syndiqués
(contre 1,9 millions en France, tous syndicats confon-

dus). C’est un syndicat réformiste : en comparaison, les cireurs de pompe de la CFDT ou de la CFTC sont de
redoutables gauchistes.

Pour eux, afin de lutter notamment contre le chômage, les mesures économiques doivent profiter à un
maximum d’individus en répartissant le travail sur un plus grand nombre, tout en maintenant la consommation des
ménages. Analyse défendue en France par notre OS et certains partis politiques.

L’hôpital publie un point presse : les soucis de santé seraient passés mais de graves troubles
psychologiques seraient apparus. Ils auraient demandé, à leur réveil, le montant de la cotisation à la CGT ! Les
psychiatres qui les ont consultés affirment pourtant qu’ils sont dans leur logique. Avec une revendication à 32 heures
par semaine, on le sait maintenant, c’est un dangereux syndicat capitaliste !

Dernière nouvelle : tout est rentré dans l’ordre. Monsieur GATTAZ et consorts demandent l’application du
nouveau code du travail -la fin des 35 heures, le passage à la semaine de 40 heures, la baisse des charges sociales
(cotisations sociales est le terme exact…).

Les millionnaires respirent.



Plus assez de fonctionnaires… pour les PV !

C’est triste mais ça mérite d’être souligné. Lu pour
vous dans Le Canard Enchaîné du 21 février 2018 sous le
titre «  Pénurie de contredanses  ». Tout commence en juillet
2017 quand les affaires dites de simple police (notamment les
contraventions) des Hauts de Seine sont regroupées et
envoyées au TGI de Nanterre. Les greffiers, eux, sont restés
dans leurs tribunaux respectifs. Résultat, ce qui était
auparavant traité par sept fonctionnaires ne l’est plus que par
un seul. Le rôle de ces greffiers est capital : ce sont eux qui
constituent les dossiers, les transmettent aux juges et
expédient les contraventions. Voilà donc huit mois que…
7500 contraventions s’accumulent. La prescription étant d’un
an, voilà au bas mot 1 million d’euros qui s’envolent. Pour une
année, la perte est estimée à 1,5 millions d’euros… « de quoi
payer 30 greffiers pendant un an » se gausse Le Canard.

Rassurez-vous, les fermetures de bureaux, de
brigades en douane, flanquées de regroupements interrégionaux, nous
promettent aussi de beaux lendemains kafkaïens.

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