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6/ Problèmes d’effectifs de la BSI de Châlon :
-Il ne reste que… 3 agents dans cette brigade ! La DI s’engage à demander un Paris
Spécial et propose que la BSI adapte ses services avec celle de Dijon.
7/ Le quart d’heure chauffeur :
-Le supprimer serait un « casus belli » pour la CGT. Il est rappelé que ce fameux quart
d’heure chauffeur n’est pas une survivance d’un avantage quelconque mais bien une utilité pratique.
Preuves à l’appui, il est démontré à la DI que le chauffeur prépare bien le véhicule (matériel, lampes,
mallette contentieux, etc.), anticipe même les services de nuit en mettant en charge les projecteurs de zone,
etc. il est d’ailleurs observé que le chauffeur vient généralement, d’ailleurs, un quart d’heure avant la prise
de service pour effectuer ces missions.
-La DI promet donc « d’harmoniser vers le haut » ces pratiques, et non « vers le bas »
comme cela avait été suggéré d’emblée.
8/ Fonctionnement des services opérationnels :
-Le décalage entre les effectifs réels et les effectifs de référence est évident, notamment au
bureau de douane de Dijon et au service VITI de Dijon. Pour la DI, la difficulté vient du peu de demandes de
mutation pour ces bureaux.
-Le pôle de Gestion des procédures n’est pas mieux loti. Pour la CGT, ce pôle doit être
présent au bureau de douane, car il est un maillon essentiel de soutien au pôle de visite. Mieux, peu de
bureaux français dissocient ces deux éléments.
-Quelles seront les étapes suivantes ? Fermeture du Service Régional des Tabacs ?
-La dématérialisation à outrance inquiète la majeure partie des OS. Les agents se trouvent
peu à peu déshabillés de leur rôle de contrôle au profit des opérateurs. Conséquence directe, ils passent de
plus en plus de temps à la gestion purement dite au détriment des contrôles qui demeurent, jusqu’à preuve
du contraire, la base du travail douanier !
-Bureau de Pontarlier : les nouveaux horaires sont validés par la DG et seront actifs dès le
1er septembre.
-Pourquoi y a-t’il 3 A à Pontarlier, 1 à Delle et aucun à Lons le Saunier ? « Nous sommes
pragmatiques et la brigade tourne bien… » ce qui prouve qu’une DI fait bien ce qu’elle veut quand elle veut !
9/ Lettre de mission :
-La CGT et Solidaires demandent à la DI la teneur de son « cahier des charges » , en
d’autres termes : « qu’est-ce qui nous attend ? » Les rumeurs de transfert des missions de recouvrement à
une agence privée, le basculement de certaines missions fiscales à la DGFIP sont-elles confirmées ? La DI
reste vague, prétextant ne pas avoir encore de lettre de cadrage.
Au final, la CGT rappelle à la DI que notre grande interrégion est en avance sur bien des points
quant à la destruction des services. Le zèle de son prédécesseur a été sans équivalent. Nous ne lâcherons
rien, en témoignent les bureaux de Beaune, Montbéliard, Nevers, annoncés comme condamnés mais
conservés grâce à nos combats.
LA DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC EXPLIQUÉE AUX NULS… (nous, quoi !)
Le secteur privé, notamment dans le cas du Brexit, ne cesse de vanter sa capacité à assurer, mieux que nous,
certaines missions de service public. Exemple :
Bureau Veritas : « bâtir un monde de confiance », tel est leur slogan. Faites un simple tour sur leur site et vous
comprendrez… les solutions clés en main existent ! Cinquante (oui, 50 !) Etats ont déjà remis entre les mains de Bureau
Veritas leurs compétences douanières. « Notre travail, c’est d’insuffler de la confiance entre les différents acteurs :
entreprises, gouvernements, usagers » assure Jacques Pommeraud, vice-président exécutif Afrique-France. Ben tiens ! Et
cela à but philanthropique, c’est évident…
La perspective du Brexit dur aiguise les appétits car « bien souvent, les moyens mis en oeuvre par les entreprises
sont plus avancés que ceux qui pourraient être mobilisés par ailleurs. On constate alors un vrai bon technologique mis au
service d’une situation géopolitique, technologique, commerciale et humaine ardue » selon Eric Sabatier, Senior Vice-
Président de Veritas.
Moralité : vous êtes des tocards, laissez-nous faire et tout ira bien.
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-Il ne reste que… 3 agents dans cette brigade ! La DI s’engage à demander un Paris
Spécial et propose que la BSI adapte ses services avec celle de Dijon.
7/ Le quart d’heure chauffeur :
-Le supprimer serait un « casus belli » pour la CGT. Il est rappelé que ce fameux quart
d’heure chauffeur n’est pas une survivance d’un avantage quelconque mais bien une utilité pratique.
Preuves à l’appui, il est démontré à la DI que le chauffeur prépare bien le véhicule (matériel, lampes,
mallette contentieux, etc.), anticipe même les services de nuit en mettant en charge les projecteurs de zone,
etc. il est d’ailleurs observé que le chauffeur vient généralement, d’ailleurs, un quart d’heure avant la prise
de service pour effectuer ces missions.
-La DI promet donc « d’harmoniser vers le haut » ces pratiques, et non « vers le bas »
comme cela avait été suggéré d’emblée.
8/ Fonctionnement des services opérationnels :
-Le décalage entre les effectifs réels et les effectifs de référence est évident, notamment au
bureau de douane de Dijon et au service VITI de Dijon. Pour la DI, la difficulté vient du peu de demandes de
mutation pour ces bureaux.
-Le pôle de Gestion des procédures n’est pas mieux loti. Pour la CGT, ce pôle doit être
présent au bureau de douane, car il est un maillon essentiel de soutien au pôle de visite. Mieux, peu de
bureaux français dissocient ces deux éléments.
-Quelles seront les étapes suivantes ? Fermeture du Service Régional des Tabacs ?
-La dématérialisation à outrance inquiète la majeure partie des OS. Les agents se trouvent
peu à peu déshabillés de leur rôle de contrôle au profit des opérateurs. Conséquence directe, ils passent de
plus en plus de temps à la gestion purement dite au détriment des contrôles qui demeurent, jusqu’à preuve
du contraire, la base du travail douanier !
-Bureau de Pontarlier : les nouveaux horaires sont validés par la DG et seront actifs dès le
1er septembre.
-Pourquoi y a-t’il 3 A à Pontarlier, 1 à Delle et aucun à Lons le Saunier ? « Nous sommes
pragmatiques et la brigade tourne bien… » ce qui prouve qu’une DI fait bien ce qu’elle veut quand elle veut !
9/ Lettre de mission :
-La CGT et Solidaires demandent à la DI la teneur de son « cahier des charges » , en
d’autres termes : « qu’est-ce qui nous attend ? » Les rumeurs de transfert des missions de recouvrement à
une agence privée, le basculement de certaines missions fiscales à la DGFIP sont-elles confirmées ? La DI
reste vague, prétextant ne pas avoir encore de lettre de cadrage.
Au final, la CGT rappelle à la DI que notre grande interrégion est en avance sur bien des points
quant à la destruction des services. Le zèle de son prédécesseur a été sans équivalent. Nous ne lâcherons
rien, en témoignent les bureaux de Beaune, Montbéliard, Nevers, annoncés comme condamnés mais
conservés grâce à nos combats.
LA DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC EXPLIQUÉE AUX NULS… (nous, quoi !)
Le secteur privé, notamment dans le cas du Brexit, ne cesse de vanter sa capacité à assurer, mieux que nous,
certaines missions de service public. Exemple :
Bureau Veritas : « bâtir un monde de confiance », tel est leur slogan. Faites un simple tour sur leur site et vous
comprendrez… les solutions clés en main existent ! Cinquante (oui, 50 !) Etats ont déjà remis entre les mains de Bureau
Veritas leurs compétences douanières. « Notre travail, c’est d’insuffler de la confiance entre les différents acteurs :
entreprises, gouvernements, usagers » assure Jacques Pommeraud, vice-président exécutif Afrique-France. Ben tiens ! Et
cela à but philanthropique, c’est évident…
La perspective du Brexit dur aiguise les appétits car « bien souvent, les moyens mis en oeuvre par les entreprises
sont plus avancés que ceux qui pourraient être mobilisés par ailleurs. On constate alors un vrai bon technologique mis au
service d’une situation géopolitique, technologique, commerciale et humaine ardue » selon Eric Sabatier, Senior Vice-
Président de Veritas.
Moralité : vous êtes des tocards, laissez-nous faire et tout ira bien.
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