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N’oublions pas que la Douane est un service de constatation. Ces agents n’ont rien à se reprocher. Ce que nos
dirigeants leur reprochent, c’est de ne pouvoir inscrire 15 kg dans leurs indicateurs de performance. C’est tout ! Ces 15
kg sont inscrits au palmarès de la gendarmerie, pas à celui de la Douane. Impossible de se gargariser lors des réunions
avec les pouvoirs publics ! Voilà ce qu’on leur reproche ! Les six agents concernés ont eu droit à leur « 882  » (un
dimanche !). Le chef d’équipe est, jusqu’à nouvel ordre, interdit d’endosser ce rôle. Nos chefs préfèrent sanctionner des
agents « qui bossent » et font preuve de lâcheté en envoyant ce dossier à la DG. Nous restons persuadés que la DG a
donné comme consigne aux DI de leur « confier » un ou deux dossiers emblématiques.

Ce dossier est vide. Nous cherchons encore la faute. Pourquoi ne pas dénoncer le parquet, tant qu’on y est ?

Ce lamentable dossier sera scruté de près par le SNAD-CGT. Les agents concernés -et le chef d’équipe
suspendu- continuent de travailler comme si de rien n’était et font « des affaires »! Cerise sur le gâteau, ces agents vont
bientôt recevoir la médaille des douanes… pour un contentieux réalisé il y a quelques mois.

Beau paradoxe… « je vous sanctionne en vous remettant la médaille ». La classe !!!

COMPTE-RENDU DES AUDIENCES AVEC LA DIRECTRICE INTERRÉGIONALE

Comme annoncé plus haut, les OS ont rencontré madame la Directrice interrégionale pour renouer
un dialogue au point mort. Plusieurs points ont été abordés :

1/ Recul de la date du CTSD :
-annoncé en juin, il a été reporté au 11 juillet à cause du conflit douanier. Désolé, nous

avions quelques légitimes revendications à porter.

2/ Recrutement d’un psychologue du travail au sein de la DI :
-Notre DI fait partie des heureuses élues (DI pilote) amenées à tester un psychologue du

travail. Ce (cette) psychologue du travail n’est pas un clinicien. Ses missions seront d’aider au recrutement
de personnels suite à réussite aux concours (tests) et d’assister les responsables à dénouer des difficultés
relationnelles au sein des services. Le premier retour d’expérience sera évalué après le concours de
contrôleur surveillance 2020. Le (la) psychologue dépendra directement -et hiérarchiquement- de la DI.

-Si l’idée semble intéressante, la CGT signale qu’il est dommage que ce (cette)
psychologue ne soit pas indépendant(e). Si ce recrutement consiste à déresponsabiliser la hiérarchie des
conséquences organisationnelles de ses réformes, c’est non. Le meilleur moyen d’apporter un réel bien-être
aux agents est de leur donner, a minima, les outils pour, au moins, accomplir leurs missions (celles qui leur
resteront).

3/ Problèmes de locaux de Dijon-Dallas (bureau, brigade et service viticulture) :
-La CGT et Solidaires pointent du doigt la vétusté des locaux (fuites, infiltrations, etc.) et

l’ergonomie des postes de travail, problèmes actés depuis des années en CHSCT. Mieux, la visite de
l’inspecteur SST, très négative, devrait inciter le propriétaire des lieux à enfin faire les travaux nécessaires !

4/ Le fiasco de l’exercice incendie sur Dijon Dallas :
-Ce fut un vrai sketch ! Alarme défaillante, prestataire chargé de l’exercice incompétent et

DR maladroite. La DI promet de tenir compte des remarques des OS et demande que « des enseignements
de cet incident soient tirés au niveau interrégional ». Ouf…

5/ Les problèmes au sein de la BSI de Dijon :
-Nul n’ignore les problèmes d’organisation et de relations entre certains agents de l’unité

dijonnaise. Voilà dix ans au moins que le sujet est discuté au sein de diverses instances. L’arrivée d’un
nouveau chef de poste et de deux adjoints, ajoutée au renouvellement d’une partie de l’effectif, semble, peu
à peu, apaiser certaines tensions. Les résultats contentieux reviennent, ce qui est toujours bon signe. La
CGT encourage et soutient toute initiative hiérarchique allant dans ce sens, mais s’étonne de l’intervention
de certaines OS, minoritaires, qui semblent découvrir ce problème.

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