Page 2 - kikiri
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ès l’instauration de cette heure limite et après la création de l’Office Central pour la Répression
du Trafic Illicite de Stupéfiants (OCRTIS) pour remplacer la PJ dans le domaine des stups, il a
même été question à un moment donné de fixer cette heure limite à 23H. Heureusement cette fois-
là, notre hiérarchie n’a pas cédé...
Mais l’OCRTIS est rapidement parvenue à améliorer ses conditions de travail puisqu’il a été décidé
il y a quelques mois seulement que les remises se feraient désormais au commissariat central de
Cayenne.
Pour faire court, alors que les vols sur lesquels nous travaillons sont en début de soirée, nous avons
encore perdu 30mn, soit le temps de trajet entre l'aéroport et le Commissariat, pour faire nos
procédures, et l'OCRTIS a gagné 1H de travail en moins soit un aller-retour !
Mais le pire est à venir, l'OCRTIS, à qui on ne peut reprocher de monter en confiance vu la tournure
des événements, se permet maintenant de nous donner des ordres et de nous dire comment
travailler !
Depuis une bonne semaine maintenant, quand il y a plusieurs affaires un même soir, ces messieurs
ne souhaitant se déplacer qu'une seule fois de leur lointain bureau de l'OCRTIS vers le
Commissariat, ( 1,7 km de distance... en voiture ) fixent des heures de remise en dehors de leurs
heures de repas avec maman ( 19H-21H, encore 2H de moins par jour sur leur permanence de 48H )
et en en fonction de la probabilité d'une autre affaire réalisée par les autres équipes en service,
qu'elles soient de la BSE, mais aussi de la BSI !
Très clairement, comme c'est arriver la semaine dernière, même si une équipe à la chance de faire
une procédure de retenue tôt dans l'après midi, vers 15H, mais qu'une autre équipe en fait une vers
20H et ne peut remettre qu'à 23H ou minuit, l'OCRTIS fera tout simplement attendre la 1ère équipe
jusqu'à 23H ou minuit, quitte à garder une personne en retenue douanière sans raisons, et fragiliser
la procédure.
Si vous leur faite savoir que vous ne souhaitez pas garder sans aucune raison une personne avec
plus de 8,5KG de cocaine, pour ne pas risquer de voir « tomber » en justice votre procédure, ils
n'auront pas de honte à vous dire « tu n'as qu'à faire une audition ! ».
Oui oui ,vous avez bien entendu, ils nous disent comment travailler !
Par contre attention à ne pas froisser la susceptibilité de ces messieurs ou de leur montrer quelque
résistance que ce soit, car après vous avoir fait un grand sourire ils écrivent à votre hiérarchie
( divisionnaire, chef de POC … ) et passe directement un coup de téléphone au Procureur de la
République pour se plaindre de vous !
Mais la limite a été franchie ce week-end quand « l'élite » de la police a agressé verbalement et
provoqué physiquement un chef d'équipe de la BSE Cayenne Aéroport.
L'OPJ en question, c'est permis lors d'une remise, de traiter de « folle » la chef d'équipe, et en se
dressant de sa chaise devant elle d'un seul bond, lui à ordonner en élevant la voix de sortir du
bureau, « tais toi », « je vais te refaire faire ta procédure » …et a dit à plusieurs reprises aux trois
autres collègues présents « sortez la de là ».
Nous ne venons pas au boulot pour nous faire insulter, ni par les usagers, ni par les infracteurs et
encore moins par les « collègues » de la Police.
STOP, les limites ont été allègrement franchies, il est grand temps d'agir et vite !
DELAUR. N
du Trafic Illicite de Stupéfiants (OCRTIS) pour remplacer la PJ dans le domaine des stups, il a
même été question à un moment donné de fixer cette heure limite à 23H. Heureusement cette fois-
là, notre hiérarchie n’a pas cédé...
Mais l’OCRTIS est rapidement parvenue à améliorer ses conditions de travail puisqu’il a été décidé
il y a quelques mois seulement que les remises se feraient désormais au commissariat central de
Cayenne.
Pour faire court, alors que les vols sur lesquels nous travaillons sont en début de soirée, nous avons
encore perdu 30mn, soit le temps de trajet entre l'aéroport et le Commissariat, pour faire nos
procédures, et l'OCRTIS a gagné 1H de travail en moins soit un aller-retour !
Mais le pire est à venir, l'OCRTIS, à qui on ne peut reprocher de monter en confiance vu la tournure
des événements, se permet maintenant de nous donner des ordres et de nous dire comment
travailler !
Depuis une bonne semaine maintenant, quand il y a plusieurs affaires un même soir, ces messieurs
ne souhaitant se déplacer qu'une seule fois de leur lointain bureau de l'OCRTIS vers le
Commissariat, ( 1,7 km de distance... en voiture ) fixent des heures de remise en dehors de leurs
heures de repas avec maman ( 19H-21H, encore 2H de moins par jour sur leur permanence de 48H )
et en en fonction de la probabilité d'une autre affaire réalisée par les autres équipes en service,
qu'elles soient de la BSE, mais aussi de la BSI !
Très clairement, comme c'est arriver la semaine dernière, même si une équipe à la chance de faire
une procédure de retenue tôt dans l'après midi, vers 15H, mais qu'une autre équipe en fait une vers
20H et ne peut remettre qu'à 23H ou minuit, l'OCRTIS fera tout simplement attendre la 1ère équipe
jusqu'à 23H ou minuit, quitte à garder une personne en retenue douanière sans raisons, et fragiliser
la procédure.
Si vous leur faite savoir que vous ne souhaitez pas garder sans aucune raison une personne avec
plus de 8,5KG de cocaine, pour ne pas risquer de voir « tomber » en justice votre procédure, ils
n'auront pas de honte à vous dire « tu n'as qu'à faire une audition ! ».
Oui oui ,vous avez bien entendu, ils nous disent comment travailler !
Par contre attention à ne pas froisser la susceptibilité de ces messieurs ou de leur montrer quelque
résistance que ce soit, car après vous avoir fait un grand sourire ils écrivent à votre hiérarchie
( divisionnaire, chef de POC … ) et passe directement un coup de téléphone au Procureur de la
République pour se plaindre de vous !
Mais la limite a été franchie ce week-end quand « l'élite » de la police a agressé verbalement et
provoqué physiquement un chef d'équipe de la BSE Cayenne Aéroport.
L'OPJ en question, c'est permis lors d'une remise, de traiter de « folle » la chef d'équipe, et en se
dressant de sa chaise devant elle d'un seul bond, lui à ordonner en élevant la voix de sortir du
bureau, « tais toi », « je vais te refaire faire ta procédure » …et a dit à plusieurs reprises aux trois
autres collègues présents « sortez la de là ».
Nous ne venons pas au boulot pour nous faire insulter, ni par les usagers, ni par les infracteurs et
encore moins par les « collègues » de la Police.
STOP, les limites ont été allègrement franchies, il est grand temps d'agir et vite !
DELAUR. N
