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Sommaire
FOR MORE GRAPHIC DESIGN FREEBIES: VISIT WWW.DESIGNFREEBIES.ORG Page 2 : Edito par Laurence Grange Quand le service public fout le camp…
Page 3 : CHSCT et CDAS
Page 4 : Don de congés A force de politiques budgétaires drastiques, l’État républicain renonce
Page 5 : InFO-intox chaque jour un peu plus à son idéal constitutif de «service public», avec tout ce
Page 6 : CT Masse dont il est porteur : dévouement, désintéressement (moral et pécuniaire), neu-
tralité...
Certains vous parleront des «privilèges» du statut des fonctionnaires,
mais c’est oublier que c’est une condition essentielle du respect de nos obligations
de neutralité et de réserve.
Les fonctionnaires sont dorénavant «managés», selon les méthodes
empruntées au secteur privé.
La situation dans les concentrations de services avec moins de moyens
humains, devient si tendue, que nombre d’agents s’interdisent de tomber malade,
tant les conséquences peuvent s’avérer désastreuses pour leur collègues, sur qui
va retomber la charge de travail supplémentaire, alors même qu’ils n’ont guère le
temps de s’acquitter correctement de leurs tâches habituelles. Et par voie de con-
séquences les burn-out se multiplient.
La «polyvalence», ce mot magique tant prisé de notre hiérarchie n’est
qu’un paravent. C’est l’arbre qui cache la forêt !
Si l’on prétend d’un côté « responsabiliser » davantage les agents, c’est
pour légitimer les baisses d’effectifs tandis que d’un autre côté, on décourage
l’esprit d’initiative, les effectifs réduits dans les services ne le permettant plus.
Quitte à garder des fonctionnaires, le moins possible quand même, on
s’ingénie à les presser comme des citrons. Il faut toujours faire plus avec moins !
Il est évident qu’en haut lieu on s’est entouré de professionnels du
«management» et de la gestion. Leur méthode, brutale, tient en deux points :
- gérer les tâches et les effectifs à flux tendus,
- planifier la pénurie.
Le stress, le désarroi et le découragement qui affectent toujours plus
d’agents viennent dès lors du sentiment de perdre pied dans un système qui
devient «fou», auquel ils n’adhèrent pas et dont ils subissent quotidiennement les
effets négatifs.
Dans ces moments-là, toutes les manifestations de solidarité, d’où
qu’elles viennent et quelles qu’en soient les formes – initiatives individuelles ou
collectives, revendicatives... - constituent de véritables bouées auquel chacun peut
s’accrocher.
L’action syndicale, celle du SNAD CGT pour ce qui nous concerne, s’inscrit
aussi dans cette perception des réalités quotidiennes que nous traversons!
“La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne.
La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique: Rien ne fonctionne... et personne ne sait
pourquoi !”
Albert Einstein
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Page 3 : CHSCT et CDAS
Page 4 : Don de congés A force de politiques budgétaires drastiques, l’État républicain renonce
Page 5 : InFO-intox chaque jour un peu plus à son idéal constitutif de «service public», avec tout ce
Page 6 : CT Masse dont il est porteur : dévouement, désintéressement (moral et pécuniaire), neu-
tralité...
Certains vous parleront des «privilèges» du statut des fonctionnaires,
mais c’est oublier que c’est une condition essentielle du respect de nos obligations
de neutralité et de réserve.
Les fonctionnaires sont dorénavant «managés», selon les méthodes
empruntées au secteur privé.
La situation dans les concentrations de services avec moins de moyens
humains, devient si tendue, que nombre d’agents s’interdisent de tomber malade,
tant les conséquences peuvent s’avérer désastreuses pour leur collègues, sur qui
va retomber la charge de travail supplémentaire, alors même qu’ils n’ont guère le
temps de s’acquitter correctement de leurs tâches habituelles. Et par voie de con-
séquences les burn-out se multiplient.
La «polyvalence», ce mot magique tant prisé de notre hiérarchie n’est
qu’un paravent. C’est l’arbre qui cache la forêt !
Si l’on prétend d’un côté « responsabiliser » davantage les agents, c’est
pour légitimer les baisses d’effectifs tandis que d’un autre côté, on décourage
l’esprit d’initiative, les effectifs réduits dans les services ne le permettant plus.
Quitte à garder des fonctionnaires, le moins possible quand même, on
s’ingénie à les presser comme des citrons. Il faut toujours faire plus avec moins !
Il est évident qu’en haut lieu on s’est entouré de professionnels du
«management» et de la gestion. Leur méthode, brutale, tient en deux points :
- gérer les tâches et les effectifs à flux tendus,
- planifier la pénurie.
Le stress, le désarroi et le découragement qui affectent toujours plus
d’agents viennent dès lors du sentiment de perdre pied dans un système qui
devient «fou», auquel ils n’adhèrent pas et dont ils subissent quotidiennement les
effets négatifs.
Dans ces moments-là, toutes les manifestations de solidarité, d’où
qu’elles viennent et quelles qu’en soient les formes – initiatives individuelles ou
collectives, revendicatives... - constituent de véritables bouées auquel chacun peut
s’accrocher.
L’action syndicale, celle du SNAD CGT pour ce qui nous concerne, s’inscrit
aussi dans cette perception des réalités quotidiennes que nous traversons!
“La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne.
La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique: Rien ne fonctionne... et personne ne sait
pourquoi !”
Albert Einstein
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