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L - Cat. B - Déclaration liminaire FOR MORE GRAPHIC DESIGN FREEBIES: VISIT WWW.DESIGNFREEBIES.ORG
SECTIONS DE PERPIGNAN, MONTPELLIER ET TOULOUSE
CAPL N°2
recours en évaluation C1,
recours contre le retrait des jours de congé /Rtt suite à l’ordonnance du 15 avril 2020
Enfin ! Nous voilà débarrassés de cette sinistre année 2020 et pouvons, sans obligation de
résultat, vous souhaiter à tous une bien meilleure année 2021, ainsi qu’à vos proches.
Sinistre, c’est le mot… Non content de se coltiner un virus pernicieux et un confinement
délétère, les agents des douanes auront subi une infection aigüe à la libéralite chronique, une
maladie qui touche indifféremment tous les secteurs de la société et contamine les
administrations. De reculades régaliennes en abandons de missions, de défaut de vigilance
étatique en perte de capacités de contrôle, nous avons assisté, médusés, à la casse des services
publics. Nous avons vu le ministre Dussopt, à l’origine de la mise à mort du statut des
fonctionnaires garant de l’égalité de traitement des citoyens et de la probité des agents, mentir
à la représentation nationale sur le transfert des fiscalités. Nous avons manifesté contre la
remise en cause des droits sociaux et des droits de l’homme par un gouvernement cyniquement
opportuniste qui profitait de la période de choc pour imposer une sécu globale que nous
n’aimons que sociale.
Pour imposer son dogme ultralibéral, ce gouvernement a pu aisément s’appuyer sur la
complicité aveugle de ses commis de l’État. La douane en est malheureusement le grand
exemple, quand les agents atterrés ne peuvent que constater que leur hiérarchie ne les défend
pas et se montre complice des transferts de missions et de l’abandon programmé de pans
entiers de ses corps de métier, menaçant au-delà de ses effectifs la pérennité de la maison elle-
même.
Madame la Directrice Générale, comment vous faire confiance après la mise en place des
lignes directrices de gestion arbitraires ? Comment continuer à exercer des missions menacées
de jour en jour, avec un cadre réglementaire de plus en plus virevoltant, des consignes et des
organisations de plus en plus paralysantes pour nos capacités de contrôle ?
L’État va-t-il si bien qu’il puisse se permettre de telles papillonnades ?
Ce jour, nous aurons à examiner dans cette CAPL 2 recours hautement symboliques : l’un
porte sur le calcul du retrait des jours de congé et de RTT suite à une ordonnance dont la seule
justification aura été de conforter les électeurs de Macronie en leur montrant bien que ces
privilégiés de fonctionnaires allaient aussi passer au trapèze. L’autre porte sur un recours en
évaluation, quand nous savons tous pertinemment autour de la table que le flou
entretenu autour de la phraséologie du crep a des conséquences de plus en plus
néfastes sur la carrière des agents. Flou que les lignes directrices de gestion
fossoyeures des Cap locales et tueuses de transparence ne feront qu’alourdir.
Alors, monsieur le Président, quand vos agents sont épuisés par les bouleversements
incessants, quand le virus exige encore plus d’adaptabilité, quand les ordres
contradictoires, les notes administratives, sont illisibles à force de novlangue, quand
les manques d’effectif génèrent autant de situations difficiles dans les services, nous
représentants de la CGT ne pouvons qu’espérer que vous saurez prendre en compte
les recours déposés ici et maintenant. Nous vous montrerons que ce ne sont guère des
demandes irréalistes.
Nous espérons que vous saurez envoyer un signal fort de votre gouvernance à vos
agents, exemplaires avant, pendant et après la crise sanitaire, pour restaurer au moins
au niveau local un peu de cette confiance largement détruite par vos chefs.
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SECTIONS DE PERPIGNAN, MONTPELLIER ET TOULOUSE
CAPL N°2
recours en évaluation C1,
recours contre le retrait des jours de congé /Rtt suite à l’ordonnance du 15 avril 2020
Enfin ! Nous voilà débarrassés de cette sinistre année 2020 et pouvons, sans obligation de
résultat, vous souhaiter à tous une bien meilleure année 2021, ainsi qu’à vos proches.
Sinistre, c’est le mot… Non content de se coltiner un virus pernicieux et un confinement
délétère, les agents des douanes auront subi une infection aigüe à la libéralite chronique, une
maladie qui touche indifféremment tous les secteurs de la société et contamine les
administrations. De reculades régaliennes en abandons de missions, de défaut de vigilance
étatique en perte de capacités de contrôle, nous avons assisté, médusés, à la casse des services
publics. Nous avons vu le ministre Dussopt, à l’origine de la mise à mort du statut des
fonctionnaires garant de l’égalité de traitement des citoyens et de la probité des agents, mentir
à la représentation nationale sur le transfert des fiscalités. Nous avons manifesté contre la
remise en cause des droits sociaux et des droits de l’homme par un gouvernement cyniquement
opportuniste qui profitait de la période de choc pour imposer une sécu globale que nous
n’aimons que sociale.
Pour imposer son dogme ultralibéral, ce gouvernement a pu aisément s’appuyer sur la
complicité aveugle de ses commis de l’État. La douane en est malheureusement le grand
exemple, quand les agents atterrés ne peuvent que constater que leur hiérarchie ne les défend
pas et se montre complice des transferts de missions et de l’abandon programmé de pans
entiers de ses corps de métier, menaçant au-delà de ses effectifs la pérennité de la maison elle-
même.
Madame la Directrice Générale, comment vous faire confiance après la mise en place des
lignes directrices de gestion arbitraires ? Comment continuer à exercer des missions menacées
de jour en jour, avec un cadre réglementaire de plus en plus virevoltant, des consignes et des
organisations de plus en plus paralysantes pour nos capacités de contrôle ?
L’État va-t-il si bien qu’il puisse se permettre de telles papillonnades ?
Ce jour, nous aurons à examiner dans cette CAPL 2 recours hautement symboliques : l’un
porte sur le calcul du retrait des jours de congé et de RTT suite à une ordonnance dont la seule
justification aura été de conforter les électeurs de Macronie en leur montrant bien que ces
privilégiés de fonctionnaires allaient aussi passer au trapèze. L’autre porte sur un recours en
évaluation, quand nous savons tous pertinemment autour de la table que le flou
entretenu autour de la phraséologie du crep a des conséquences de plus en plus
néfastes sur la carrière des agents. Flou que les lignes directrices de gestion
fossoyeures des Cap locales et tueuses de transparence ne feront qu’alourdir.
Alors, monsieur le Président, quand vos agents sont épuisés par les bouleversements
incessants, quand le virus exige encore plus d’adaptabilité, quand les ordres
contradictoires, les notes administratives, sont illisibles à force de novlangue, quand
les manques d’effectif génèrent autant de situations difficiles dans les services, nous
représentants de la CGT ne pouvons qu’espérer que vous saurez prendre en compte
les recours déposés ici et maintenant. Nous vous montrerons que ce ne sont guère des
demandes irréalistes.
Nous espérons que vous saurez envoyer un signal fort de votre gouvernance à vos
agents, exemplaires avant, pendant et après la crise sanitaire, pour restaurer au moins
au niveau local un peu de cette confiance largement détruite par vos chefs.
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