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Souplesse et adaptabilité des ordres de service :
-Là, on rentre dans le dur : vacations «  ottantes » (on sait quand on commence, on sait pas quand on nit !). Il faut

donc prévoir « des ordres de service non gés ». (…) L’idée, c’est d’aller plus loin et faire accepter aux agents la possibilité
d’un horaire indicatif de n de service ».

3/ Soutien juridique et contentieux :
-Serions-nous nuls en procédure pour que l’on ait besoin de nous anquer un référent ? Mieux, ce référent pourrait

se voir détaché d’une escouade en cas de contentieux. Si cela est envisageable dans de grosses unités, quid des petites
structures ou le retrait d’un agent fait souvent sauter une vacation ? Que feront les autres ? JNC ? Encore faut-il avoir des
heures d’avance, et ce « Lab AuRA » prévoit, au contraire, de les limiter !

-L’autre option sur la table : une « Team Contentieux » (ne riez pas) du vendredi au vendredi. Ces référents auront
un «  kit de survie  » avec les contacts utiles (parquets, barreaux, etc.). Pour pallier les dif cultés d’organisation, il est
proposé, par exemple, pendant qu’une escouade est en contrôle de nuit, que deux agents soient cotés de nuit dans les
locaux. En cas de contentieux, l’escouade rentre, un agent de l’escouade reste (en cas de retenue, par exemple) et les
autres repartent sur le terrain ! Elle est pas belle, la vie ? S’il n’y a pas de contentieux, les deux agents cotés à la brigade
s’occupent de tâches administratives. Youpi !

4/ Valoriser la coordination et la complémentarité des BSI :
-Les réunions mensuelles de coordination ne servent donc à rien ?

5/ Possibilité de réaliser des contrôles embarqués :
-Et hop, on grimpe dans un TER. Pourquoi pas ? Encore faut-il avoir les séances de sécurité propres à ce genre de

contrôle. A quoi bon puisque nous lons directement au point 6

6/ Assouplissement de certaines instructions dans le respect des règles de sécurité :
-C’est LE POINT le plus dangereux. On parle ici de « standard minimum de sécurité », de création de nouveaux

points dits DTR, de l’emploi de la herse métallique et, cerise sur le gâteau, de motos banalisées (et d’agents motocyclistes
en civil) pour les contrôles de nuit

7/ Contrôles en Zone péri-urbaine :
-Allons contrôler dans les cités sensibles, les amis

8/ Cote de service axiale et visualisation sous Mathieu par les brigades :
-En bref, une grande carte d’Etat-major avec des gars qui poussent de petites voitures avec un râteau, comme

dans les lms de guerre

9/ Saisonnalité de la cote en fonction des missions dévolues :
-La cote de service sera «  souple  », entre vacations qui peuvent être interrompues ou rallongées par le chef

d’équipe (vacations « ottantes »). Comment gérer l’acceptabilité de cette mesure car « cela pourrait engendrer une prise
de CA à certaines périodes de l’année »

10/ Diminuer les lacunes de contrôle de nuit :
-Inutile de développer. « Comment ne pas se heurter à la problématique des conséquences du travail de nuit sur la

santé des agents ». Ah ? Un peu d’humanité

11/ Examen du taux et du calcul des heures de nuit :
-C’est simple. Les heures de nuit seront boni ées (1heure de nuit rapporte 1h30, mais uniquement les heures

dévolues au contrôle. Si vous êtes en procédure ou que vous attendez l’heure de la remise, ça ne compte pas !). Pour le
DI, les heures de nuit « dites de procédure (…) sont sans intérêt opérationnel (…). Or ces heures sont intégrées dans le
calcul des heures de nuit. » Moralité, il ne faut plus les boni er

12/ Organisation de l’équipe en cas de contentieux :
-Le chef d’équipe aura le droit de choisir qui reste et qui sort de la procédure, pour garder des troupes fraîches en

réserve

C’est pénible, hein ? Non seulement ces propositions, résumées par nos soins (le document fait 28 pages !!!), sont
inacceptables en l’état, mais le couriel de ce monsieur MEUNIER qui accompagne le développement de cette doctrine est
tout simplement insultant pour les agents. Le mépris af ché, au détour d’une phrase, illustre bien le peu de considération
qu’il a des agents placés sus ses ordres. Nous avons l’impression qu’il recherche le frisson, l’action, qu’il a trop vu

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