Page 1 - bel119
P. 1
119 – NOVEMBRE 2018
S La croisée des chemins
e Novembre est un mois de commémorations. Triste car la victoire de 1918 n’occulte pas l’im-
c mense boucherie d’une jeunesse envoyée s’étriper au front : paysans, arrachés à leur récoltes,
des ouvriers retirés à leur famille, des artisans, des employés, des « petits » fonctionnaires.
t Pour un peu on en oublierait de se souvenir de l'assassinat de Jean Jaurès par un militant
i d'extrême droite. Jaurès, député acquis à la cause ouvrière, à celle des petits paysans, des « pe-
o tites gens », fondateur du journal l'Humanité, luttait de toutes ses forces pour empêcher la ca-
tastrophe qu’il entrevoyait. Pour un peu, on oublierait que la CGT luttait alors avec détermina-
n tion pour éviter l'irréparable en s'opposant à une classe d'officiers supérieurs revancharde et des
hommes politiques dépassés, incapables d'arrêter la logique de guerre.
M Le premier blessé de cette immense tuerie, fut le préposé Georges Laibes Douanier de son état
quelque part du côté du territoire de Belfort un certain 2 août 14. Car les bataillons de doua-
i niers présents aux frontières ont été en première ligne lorsque le conflit a éclaté. Tout comme
ils le sont aujourd’hui en des temps où la menace a évolué sans disparaître. Ainsi, celle-ci fau-
d cha-t-elle, en novembre précisément, il y a de cela trois ans, de jeunes collègues dont Anne-
i Laure la Toulousaine.
- La douane protège. Nous en avons fait l’axe de communication de notre syndicat car rappeler
nos missions, en interne comme en externe à la presse, aux élus et aux citoyens, c’est lutter
P contre la vente à la découpe que nous promet CAP 2022 avec premières mesures dès 2019.
y A la CGT Douane, nous sommes fiers de nos missions.
Nous portons partout les couleurs d’une douane d’utilité
r sociale, économique et environnementale, projet qui
é figure sur la bannière de notre section. Et cela s’arti-
cule pleinement avec la solidarité internationale avec
n tous les travailleurs que nous promouvons. Car protéger
é ici c’est aussi promouvoir les protections ailleurs.
e Pour conforter cette douane, nous nous battons au quoti-
dien pour une formation de qualité, des moyens humains,
s matériels et réglementaires à la hauteur de nos responsa-
bilités, la compensation de la perte de pouvoir d’achat,
le maintien des structures – par la lutte dans les ins-
D tances et, si nécessaire, par des actions en justice -, une
administration humaine et concourant pleinement à l’in-
N térêt général et répondant aux besoins des citoyens.
S Novembre est aussi un mois pour ouvrir des perspec-
C tives. Il ne suffit pas de se lamenter ou de récriminer.
Un syndicat est d’autant plus entendu qu’il est repré-
E sentatif, quand il s’agit de lutter et quand il s’agit de
négocier. A partir du 29 novembre, votez CGT !
S La croisée des chemins
e Novembre est un mois de commémorations. Triste car la victoire de 1918 n’occulte pas l’im-
c mense boucherie d’une jeunesse envoyée s’étriper au front : paysans, arrachés à leur récoltes,
des ouvriers retirés à leur famille, des artisans, des employés, des « petits » fonctionnaires.
t Pour un peu on en oublierait de se souvenir de l'assassinat de Jean Jaurès par un militant
i d'extrême droite. Jaurès, député acquis à la cause ouvrière, à celle des petits paysans, des « pe-
o tites gens », fondateur du journal l'Humanité, luttait de toutes ses forces pour empêcher la ca-
tastrophe qu’il entrevoyait. Pour un peu, on oublierait que la CGT luttait alors avec détermina-
n tion pour éviter l'irréparable en s'opposant à une classe d'officiers supérieurs revancharde et des
hommes politiques dépassés, incapables d'arrêter la logique de guerre.
M Le premier blessé de cette immense tuerie, fut le préposé Georges Laibes Douanier de son état
quelque part du côté du territoire de Belfort un certain 2 août 14. Car les bataillons de doua-
i niers présents aux frontières ont été en première ligne lorsque le conflit a éclaté. Tout comme
ils le sont aujourd’hui en des temps où la menace a évolué sans disparaître. Ainsi, celle-ci fau-
d cha-t-elle, en novembre précisément, il y a de cela trois ans, de jeunes collègues dont Anne-
i Laure la Toulousaine.
- La douane protège. Nous en avons fait l’axe de communication de notre syndicat car rappeler
nos missions, en interne comme en externe à la presse, aux élus et aux citoyens, c’est lutter
P contre la vente à la découpe que nous promet CAP 2022 avec premières mesures dès 2019.
y A la CGT Douane, nous sommes fiers de nos missions.
Nous portons partout les couleurs d’une douane d’utilité
r sociale, économique et environnementale, projet qui
é figure sur la bannière de notre section. Et cela s’arti-
cule pleinement avec la solidarité internationale avec
n tous les travailleurs que nous promouvons. Car protéger
é ici c’est aussi promouvoir les protections ailleurs.
e Pour conforter cette douane, nous nous battons au quoti-
dien pour une formation de qualité, des moyens humains,
s matériels et réglementaires à la hauteur de nos responsa-
bilités, la compensation de la perte de pouvoir d’achat,
le maintien des structures – par la lutte dans les ins-
D tances et, si nécessaire, par des actions en justice -, une
administration humaine et concourant pleinement à l’in-
N térêt général et répondant aux besoins des citoyens.
S Novembre est aussi un mois pour ouvrir des perspec-
C tives. Il ne suffit pas de se lamenter ou de récriminer.
Un syndicat est d’autant plus entendu qu’il est repré-
E sentatif, quand il s’agit de lutter et quand il s’agit de
négocier. A partir du 29 novembre, votez CGT !