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e vient de l’égoïsme érigé en valeur basique, le « tout pour soi » avant le bien-être collectif. Ça sent bon les années 30.
Bon, il n’y a certes pas de grand dictateur à l’horizon, mais il existe un bon nombre de petits Mussolini au pouvoir en
Autriche, en Italie, en Hongrie, en Pologne, en Turquie… sans compter ceux qui sont déjà présents dans les parlements
allemand, français, et danois.
C’est forcément la faute de l’autre, de l’étranger, de l’immigré, du migrant, du réfugié. On manifeste contre le 80
km/h, c’est beaucoup plus important que le cimetière méditerranéen.
ON A VU LA DIRECTRICE INTERREGIONALE…
Fraîchement installée, la nouvelle DI, madame Bartala, a souhaité « ouvrir un cycle de concertation sociale avec
chacune des organisations syndicales représentatives au niveau du CTSD » (nous adorons ces phrases).
Sous la forme de bilatérales, ces entrevues ont
pour but d’aborder les problèmatiques/thématiques
interrégionales. Nous l’avons rencontrée ce lundi 25 juin.
Elle était assistée de messieurs Claveau et Gagey.
Au nom du SNAD-CGT Bourgogne - Franche-
Comté, nous lui avons souhaité la bienvenue, en
espérant que sa prise de fonction sera l’occasion d’un
nouveau commencement en matière de dialogue social.
La DI nous a assuré le vouloir respectueux et serein,
nous aussi…
Les sujets abordés ont été nombreux, mais citons
parmi eux :
-Le nombre d’emplois contractuels dans
l’interrégion : Il nous paraît intéressant, au vu des
annonces gouvernementales et face à la remise en cause
du statut de fonctionnaire, de faire un état des lieux du
recours aux contrats divers parmi les personnels de notre DI. Des chiffres exacts nous seront communiqués, mais on
dénombre d’ores et déjà les vacataires d’été (36 mois répartis dans les 3 DR), les emplois PACTE qui sont à terme
titularisés, 3 emplois BERKANI en Franche Comté, 1 à la DI, 1 dans le Centre, 1 apprenti au TSI d’Orléans (formation en
alternance) et 1 apprenti au secrétariat général. Concernant le recrutement PACTE cette année, qui se fait par
l’intermédiaire de Pôle Emploi, il se limite à 2 agents (sur les 700 prévus au niveau national).
A noter aussi la mise en place en janvier 2018 du dispositif PrAB, qui permet dorénavant d’offrir des CDD de droit
public (les titulaires, sans emploi, sont recrutés sur un poste de catégorie A ou B, et bénéficient d’une formation au
concours correspondant à l’emploi occupé).
-Châlon BSI :
La DI projette de porter les effectifs de référence au niveau des effectifs réels, c’est à dire 3. Nous lui avons
rappelé que ce n’est pas le droit, ni ce à quoi s’était engagé le DG. Suite à annulation de fermeture d’une structure
administrative, l’effectif de référence doit être ramené à ce qu’il était antérieurement, c’est à dire 5 pour ce cas-là. Nous lui
avons également indiqué qu’un fonctionnement à 3 agents était impossible. Elle a répondu qu’elle n’est pas opposée à
faire une demande d’agents « Paris Spécial » (mais il est difficile d’en obtenir, tant les besoins sont énormes sur tout le
territoire). Le combat pour la BSI de Châlon n’est pas terminé !
-Recette régionale de Dijon :
suite aux multiples arrêts maladie au sein du service auxquels il faut rajouter la transmission d’une fiche de
signalement par le médecin de prévention, nous avons alerté madame la DI sur les méthodes managériales
manifestement inappropriées dont font les frais les collègues de la RR. Même si la méthode est exigeante avec la mise
en place de la Recette Interrégionale, rien ne justifie les méthodes contestables qui sont utilisées actuellement. La CGT
est vigilante.
-Auxerre BSI :
Nous saluons l’anticipation du pôle RH qui a demandé des effectifs avant même les résultats du concours de
contrôleur (quand c’est bien, on le dit…). Ceci permettra de conserver un effectif satisfaisant malgré les mutations et les
réussites au concours (-6 agents). pas de maître-chien malheureusement pour l’instant, le recrutement de ces
spécialistes restant compliqué (pénurie au niveau national). Proposition est faite d’envisager, pourquoi pas, un
recrutement interrégional, sur le modèle des instructeurs Tir ou TPCI.
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Bon, il n’y a certes pas de grand dictateur à l’horizon, mais il existe un bon nombre de petits Mussolini au pouvoir en
Autriche, en Italie, en Hongrie, en Pologne, en Turquie… sans compter ceux qui sont déjà présents dans les parlements
allemand, français, et danois.
C’est forcément la faute de l’autre, de l’étranger, de l’immigré, du migrant, du réfugié. On manifeste contre le 80
km/h, c’est beaucoup plus important que le cimetière méditerranéen.
ON A VU LA DIRECTRICE INTERREGIONALE…
Fraîchement installée, la nouvelle DI, madame Bartala, a souhaité « ouvrir un cycle de concertation sociale avec
chacune des organisations syndicales représentatives au niveau du CTSD » (nous adorons ces phrases).
Sous la forme de bilatérales, ces entrevues ont
pour but d’aborder les problèmatiques/thématiques
interrégionales. Nous l’avons rencontrée ce lundi 25 juin.
Elle était assistée de messieurs Claveau et Gagey.
Au nom du SNAD-CGT Bourgogne - Franche-
Comté, nous lui avons souhaité la bienvenue, en
espérant que sa prise de fonction sera l’occasion d’un
nouveau commencement en matière de dialogue social.
La DI nous a assuré le vouloir respectueux et serein,
nous aussi…
Les sujets abordés ont été nombreux, mais citons
parmi eux :
-Le nombre d’emplois contractuels dans
l’interrégion : Il nous paraît intéressant, au vu des
annonces gouvernementales et face à la remise en cause
du statut de fonctionnaire, de faire un état des lieux du
recours aux contrats divers parmi les personnels de notre DI. Des chiffres exacts nous seront communiqués, mais on
dénombre d’ores et déjà les vacataires d’été (36 mois répartis dans les 3 DR), les emplois PACTE qui sont à terme
titularisés, 3 emplois BERKANI en Franche Comté, 1 à la DI, 1 dans le Centre, 1 apprenti au TSI d’Orléans (formation en
alternance) et 1 apprenti au secrétariat général. Concernant le recrutement PACTE cette année, qui se fait par
l’intermédiaire de Pôle Emploi, il se limite à 2 agents (sur les 700 prévus au niveau national).
A noter aussi la mise en place en janvier 2018 du dispositif PrAB, qui permet dorénavant d’offrir des CDD de droit
public (les titulaires, sans emploi, sont recrutés sur un poste de catégorie A ou B, et bénéficient d’une formation au
concours correspondant à l’emploi occupé).
-Châlon BSI :
La DI projette de porter les effectifs de référence au niveau des effectifs réels, c’est à dire 3. Nous lui avons
rappelé que ce n’est pas le droit, ni ce à quoi s’était engagé le DG. Suite à annulation de fermeture d’une structure
administrative, l’effectif de référence doit être ramené à ce qu’il était antérieurement, c’est à dire 5 pour ce cas-là. Nous lui
avons également indiqué qu’un fonctionnement à 3 agents était impossible. Elle a répondu qu’elle n’est pas opposée à
faire une demande d’agents « Paris Spécial » (mais il est difficile d’en obtenir, tant les besoins sont énormes sur tout le
territoire). Le combat pour la BSI de Châlon n’est pas terminé !
-Recette régionale de Dijon :
suite aux multiples arrêts maladie au sein du service auxquels il faut rajouter la transmission d’une fiche de
signalement par le médecin de prévention, nous avons alerté madame la DI sur les méthodes managériales
manifestement inappropriées dont font les frais les collègues de la RR. Même si la méthode est exigeante avec la mise
en place de la Recette Interrégionale, rien ne justifie les méthodes contestables qui sont utilisées actuellement. La CGT
est vigilante.
-Auxerre BSI :
Nous saluons l’anticipation du pôle RH qui a demandé des effectifs avant même les résultats du concours de
contrôleur (quand c’est bien, on le dit…). Ceci permettra de conserver un effectif satisfaisant malgré les mutations et les
réussites au concours (-6 agents). pas de maître-chien malheureusement pour l’instant, le recrutement de ces
spécialistes restant compliqué (pénurie au niveau national). Proposition est faite d’envisager, pourquoi pas, un
recrutement interrégional, sur le modèle des instructeurs Tir ou TPCI.
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