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ELECTIONS : COMMENT CELA FONCTIONNE…

Soyons puristes et appuyons-nous sur la note officielle du 08 octobre 2018 et les notes 18001432 (12/07/18),
18001640 (22/08/18), 18001891 (24/09/18) et 18001919 (27/09/18) émanant toutes du bureau A1.

Ces élections, organisées du 29 novembre au 06 décembre 2018, « permettront le renouvellement, pour une durée de
quatre ans, des mandats des représentants du personnel de l’ensemble des instances paritaires de concertation (CAP, CCP et
CT au niveau national et local) ». On s’en doutait mais une piqûre de rappel n’est jamais inutile…

-1er octobre 2018 : début du gel électoral (jusqu’au 06 décembre).
-18 octobre (17h) : date limite de transmission des listes de candidatures.
-19 octobre : date limite d’envoi aux OS d’un courriel déterminant la recevabilité des listes de candidatures déposées.
-jusqu’au 22 octobre : information des délégués de liste en cas d’anomalie sur l’éligibilité des candidats.
-jusqu’au 25 octobre : transmission des demandes de rectification des listes de candidats par les OS.
-29 octobre : date limite d’affichage des listes électorales dans les services et ouverture du portail électeur.
-12 novembre : mise en ligne des listes de candidats dans le SVE ‘Système de Vote Electronique).
-29 novembre 07h au 06 décembre 16h : scrutin.

Bon, une fois que l’on a dit tout cela, comment fait-on, concrètement ? Il faut activer son compte électeur… à partir du
29 octobre. Chaque électeur concerné recevra un courriel «  personnalisé et sécurisé » sur sa boîte professionnelle. Il ne
restera plus qu’à se laisser guider. C’est enfantin, à la portée du premier douanier venu.

Les différentes notes font appel au professionnalisme des chefs de poste/de bureau/de service. Reconnaissons que la
grande majorité d’entre eux font, pour ce qui concerne les élections passées pour lesquelles nous avons du recul, très bien
leur travail, n’hésitant pas à pousser les récalcitrants au vote à « y aller quand même », ce qui explique en grande partie les
taux de participation élevés généralement observés dans notre administration. Il existe cependant, c’est statistique et propre à
la nature humaine, de rares cas de chefs de poste/de bureau/de service assez légers, voire laxistes quand il s’agit de gérer
cet exercice démocratique. Nous encourageons donc les collègues, camarades à nous signaler tout manque de motivation de
certains caciques. Des royalistes, peut-être ?

H2O

Courant mai, pour faire des économies de bouts de chandelle, notre Direction Interrégionale nous a informé de la limitation du nombre
des fontaines à eau sur les sites douaniers. Nous sommes donc passés, dans certains endroits, de deux fontaines à une seule. A la DI, c’est
resté deux. ce doit être l’effet Macron, le fait du Roi (en l’occurrence de la Reine). On l’a quand même échappé belle néanmoins car le chef du
PLI proposait aussi de livrer des bouteilles d’eau dans tous les services.

Malgré nos remontrances, vu l’exercice démocratique en vigueur, nous n’avons pas eu le choix : les anciennes fontaines ont été
retirées et de nouvelles ont été mises en place. A l’usage elles s’avèrent difficiles d’utilisation mais on arrive à en soutirer un verre d’eau. Les
données techniques précisent, sur le manuel apposé sur les fontaines, qu’elles sont conçues pour un débit de 25 litres/heure d’eau fraîche,
avec une capacité du filtre à charbon de 5000 litres. Par contrat avec ELLIS (cf. le même manuel), le filtre est changé tous les 6 mois.

D’après nos calculs, l’entretien devrait être réalisé plus souvent mais surtout les sites devraient être équipés d’autres fontaines à eau :
il y a 26 semaines normales de 5 jours sur 6 mois, soit 130 jours. 5000 litres divisés par 130 jours = 38,46 litres d’eau par jour et par site. Si on
divise ce chiffre par la consommation optimale quotidienne d’un individu (1,5 litres d’eau), on détermine le nombre de personnes qui peuvent
boire sur cette période, soit 26 agents. Autrement dit, tous les sites où le nombre est supérieur à 26 agents devraient être pourvus d’une autre
fontaine à eau sous peine d’intoxiquer les agents avec des filtres saturés ! Mais là, on vous parle de période normale…

En cette période caniculaire, la DI et la DR, qui ne sont pas à une ambiguïté près, inondent nos messageries en nous rappelant de
boire un verre d’eau (0,2 L) toutes les 20 minutes. A vos calculettes : Un agent faisant 7 heures en moyenne se sert 3 fois dans l’heure, soit
3X7X0,2 L = 4,2 litres. Les 38,46 litres (à diviser par 4,2) ne permettent, dans ces conditions, que de n’étancher la soif de… 10 agents.

Les messages de notre hiérarchie nous parlent d’eau fraîche alors que le débit d’eau fraîche de ces machines ne permet pas
d’abreuver tout le monde/heure en répondant au critère fraîcheur. ces problèmes d’alimentation en eau devenant récurrents avec
l’augmentation des épisodes caniculaires, il est important de figer rapidement les situations.

Ainsi si, sur votre site, l’alimentation en eau filtrée est inférieure aux besoins nécessaires, nous vous invitons à faire une fiche CHS en
indiquant que vous êtes dans l’incapacité de lutter contre la canicule ou de vous abreuver dans des conditions normales de salubrité.

Quand on est responsable hiérarchique, on réfléchit un peu avant de faire le grippe-sou !

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