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puisque vous avez à cœur de parler dialogue social, allez jusqu’au bout de votre démarche
en abandonnez votre voix prépondérante.

Si nous sommes dans la même barque, nous ne ramons décidément pas dans le même
sens... Mais les élus du personnel que nous sommes resterons vent debout pour la
défense des locataires et de la Masse des Douanes.

HO! HO ! Y A QUELQU’UN … ?

Pour sauver un service, qu’elle a précédemment dépouillé, l’Administration bidouille des
découpages de territoires afin de donner du grain à moudre et calmer le personnel . Elle espère
amadouer les agents, en se prétendant attentionnée à leur devenir en leur donnant des résidus
d’activité .

En fait elle déshabille Pierre pour habiller Paul avec des guenilles.
Elle a ainsi procédé avec le secteur viticole du canton du Chatillonais en Cote d’Or, géré
par la viticulture de DIJON, qu’elle a attribué à la viticulture d’Auxerre au 1er septembre 2017.
Il faut ici vous expliquer le contexte : cette zone viticole est située à égale distance de Dijon
et d’Auxerre. Elle occupe le nord du département de la Côte d’Or et touche l’Yonne et la Haute
Marne . Il s’y produit uniquement du crémant de Bourgogne. C’est un secteur sensible car avec un
cépage unique (chardonnay) et un sol identique, d’un côté vous produisez du Crémant de
Bourgogne et de l’autre… du Champagne.
Notre Administration a donc d’abord au préalable enlevé au bureau d’AUXERRE toutes les
missions de dédouanement, ne lui conservant que des missions Contributions Indirectes .
Sur la manœuvre opérée, les collègues d’Auxerre ne se font pas d’illusion  : ils ont bien
conscience que ce ne sont pas les quelques opérateurs (115) transférés qui sauveront la
résidence. Surtout si se met en place la dématérialisation.
Pour le transfert effectif alors là, on frise le ridicule. Les agents de Dijon ont reçu début juillet
une note de service leur disant que les viticulteurs repris sur une liste de 15 communes passaient
de Dijon à Auxerre. Un point c’est tout.
Matériellement parlant ? Pratiquement ? grand silence, assourdissant.

Ils sont où les décideurs ?

La Directrice régionale ? Son acolyte Receveur régional ? La Divisionnaire ? Qui fait quoi ?
Quand ? Comment ? Quid des dossiers papiers ? Procédure comptable ? Quel est le périmètre du
transfert ? Traitement d’une demande venant d’une autre commune du canton du Chatillonais, on
en fait quoi  ? Les viticulteurs produisant leur consommation personnelle dans ce secteur ? les
bailleurs à fruits  de ce coin de territoire?

Huit jours avant l’échéance les agents sur la ligne se regardaient en se demandant
« quoi ?» (comme diraient les CH’TIS).

Pourtant des têtes pensantes, il y en a. Pour sortir des décisions nulles et brasser de l’air,
depuis le sommet de l’interrégion on est tranquille, le staff affiche complet. Par contre, des gens
qui concrètement agissent de manière réfléchie, là, il n’y a plus personne. Et comme toujours dans
cette Direction Régionale de Dijon où on a peur de son ombre, on cache tout. On ne communique
rien. On fait tout en douce au dernier moment.

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