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s du 12 septembre contre la loi Travail est une histoire de rapport de force. Plus nous serons nombreux à
défiler, plus nous aurons de chance d’influencer l’écriture de la réforme. Rappelez-vous d’un ancien Premier
Ministre (Raffarin ?) qui clamait haut et fort que «  la rue ne commande pas  » avant de reculer sur ses
propres réformes. C’est parce-ce que LA RUE était là qu’il avait cédé.

Nous pensons réellement que seule la mobilisation paiera. Un échec donnerait un blanc seing à
« Jupiter » pour détruire ce qui a été patiemment construit depuis des décennies. On ne pourrait alors lui en
vouloir : fort d’une majorité forte et d’une rue faible, il pourrait logiquement croire en la légitimité de ses
ordonnances.

Il sera cependant trop tard pour pleurer.

A VOTRE SANTE
A peine arrivé, le gouvernement se penche sur notre santé 

La France, le 4 Juillet, a cédé à la Commission Européenne et ne s’est pas opposée à la directive
permettant l’utilisation des perturbateurs endocriniens. Pour rappel le précédent gouvernement l’avait
rejetée. Ainsi la majorité des pesticides sera autorisée avec les dégâts que l’on sait sur la santé, utilisateurs
ou non, puisque les substances de ces produits sont volatiles dans l’air, miscibles dans l’eau et absorbées
par les plantes.

Il a fallu que le Ministre de la Transition Ecologique monte au créneau contre son collègue de
l’Agriculture. Celui-ci voulait revenir en arrière sur l’interdiction d’utiliser des pesticides à base de
néonicotinoïdes ( tueur d’abeilles). Avec ce ministre, on a compris que l’Agriculture intensive a encore de
beaux jours devant elle. La santé des Français ...moins.

La ministre de la Santé y est allée elle aussi de son couplet pour ne pas être en reste. Son angle
d’attaque a été la vaccination obligatoire des enfants avec 11 vaccins. A bien des égards, la vaccination a
endigué des maladies qui autrefois augmentaient la mortalité, notamment enfantine. Par contre au regard
des problèmes de santé provoqués par la fabrication des vaccins à partir de molécules dangereuses
(aluminium notamment) pour véhiculer la matière active, on peut s’étonner de la rapidité de la décision prise
par la ministre. Il ne nous appartient pas ici de discuter de l’utilité ou non de la vaccination. Ce n’est pas de
notre compétence. Toutefois il n’y avait pas urgence, aucune épidémie ne s’est déclarée depuis mai 2017.
Des études pour ou contre cette vaccination intensive auraient pu à la limite être organisées.

Enfin, notre ministre de tutelle, qui s’émerveille tous les jours dans ALADIN de l’action de la Douane,
s’est joint à la chorale. Il annonce que les fonctionnaires auront un jour de carence en 2018. Gageons qu’au
nom de l’égalité entre privé et public, le Sénat, à majorité Libérale, obtienne de l’Assemblée Nationale le
passage non pas à un, mais à trois jours retenus.

Et on n’a encore rien vu : La réforme du Code du Travail ne devrait pas arranger notre quotidien.

Pourtant, en terme de priorité, il aurait été plus efficace de mettre toute son énergie à s’attaquer aux
véritables problèmes de santé publique  : la pauvreté et la régression sociale. Ces deux fléaux empêchent
des millions de gens de se soigner, de faire une prévention efficace ou de s’alimenter correctement avec des
produits sains .

Les électeurs, notamment fonctionnaires, qui ont porté leurs choix (en votant ou en allant à la pêche)
pour un renouveau avec le pensionnaire de l’Elysée ou les nouveaux marcheurs du Palais BOURBON ne
sont déjà pas déçus.

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