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GATTAZLAND

En réponse aux multiples attentats, ayant pour but de déstabiliser les
fondements de la société française, se fait de plus en plus présent le recours à
la violence :
- verbale, de bonne ou mauvaise foi,
- physique, notamment envers d’autres communautés.
La sécurisation de la population doit être la priorité en période de guerre :
- par une éducation de la population par rapport aux dangers représentés par
les actes terroristes
- par une exclusion et une condamnation des personnes de tous bords appelant
au recours à la haine
- par une mise en place et un abondement des moyens humains et techniques
auprès des forces de sécurité intérieures (dont en fait partie la Douane).

Mais tout cela aura un effet limité si on ne s’attaque pas aux ferments qui
jettent des jeunes (ou des moins jeunes) dans des parcours extrêmes : Le
chômage et la précarité de l’emploi.
Les appels lancés à la vengeance par n’importe quel intégriste n’auraient aucun
écho aujourd’hui s’ils s’adressaient à des gens qui avaient un travail, des
perspectives d’évolution de leurs vies, des projets.
Nous avons intégré des millions de personnes issues de l’immigration pendant
des décennies sans aucune remise en cause de notre devise (liberté-égalité-
fraternité).
La seule chose qui a changé de cette époque révolue est bien l’absence de
visions sur l’avenir.
L’ascenseur social ne fonctionne plus : Peut être encore pour une minorité
(ayant le bouton des médias notamment), mais pas pour la plus grande partie de
notre jeunesse.
L’émergence d’une fragilité et d’une santé mentale accrue de la population
vient aussi de ces situations nouvellement créées.

Depuis GATTAZ père, dans les années 80, jusqu’à son triste fils, aujourd’hui,
on a cassé toutes les lois sociales, au nom de la finance et du profit. Elles
permettaient aux plus pauvres, et surtout à leurs enfants, d’évoluer
décemment dans notre société.

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