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  • Posté le 3 février 2023.

Compte-rendu réunion sur l’encadrement en surveillance...

Un diagnostic et des éléments d’améliorations ?

Le 1er février 2023, une délégation du SNAD CGT était conviée à une réunion, sur proposition de messieurs les DR de Perpignan et DR de Nantes, chargés de mission de la DG afin de dresser un diagnostic et apporter des éléments d’amélioration en matière d’encadrement en surveillance.

Un questionnaire nous avait été transmis en amont de cette rencontre, lequel nous a permis de mettre nos adhérents à contribution, et de faire de cette bilatérale un temps d’échanges constructif.

Au cours de leur prospection, les chargés de missions de la DG ont rencontré les équipes d’encadrement de 8 DR (CSDS, CSDS A, DR, DI).

Format et composition des équipes d’encadrement

Le SNAD CGT a commencé par demander un bilan de la réforme de la chaîne hiérarchique, qui date de 2011.

Le SNAD CGT a évoqué la question des secrétaires : La refonte de la chaîne hiérarchique a ôté la possibilité pour les petites et moyennes unités de recourir à des secrétaires (car la DG avait alors considéré que les CSDS A s’occuperaient de la gestion et que les CSDS se consacreraient à l’opérationnel et au management).
Or, dans bien des brigades, les CSDS chefs d’unités sont pris dans des tâches « parasites » de représentation et de gestion, au détriment de l’opérationnel. L’appui d’un CSDS A n’est pas toujours suffisant pour absorber le volume de travail, et le recours à un (ou des, selon la taille de l’unité) secrétaire permettrait de redéployer les CSDS chefs d’unités et CSDS A sur leurs prérogatives propres.

Le SNAD CGT a également proposé un allègement des tâches qui incombent aux équipes d’encadrement (simplification des procédures, diminution des tâches de contrôle interne, de bilans et statistiques qui peuvent très bien être réalisées aux échelons DR ou DI).

Equilibre entre tâches de gestion et tâches managériales/opérationnelles

Sur ce point, les retours sont unanimes : Les tâches de gestion administrative prennent le pas sur le reste. La majorité des CSDS chefs d’unités n’a pas le temps d’aller sur le terrain, ni de réfléchir aux stratégies opérationnelles, ni d’avoir un véritable rôle de manager au sein de leurs unités.

Le SNAD CGT n’est pas surpris, puisque son enquête sur la surveillance (à laquelle 3000 douaniers ont répondu), a montré que 41,6% des agents considèrent que l’encadrement de leur brigade n’est pas suffisamment impliqué et présent sur le terrain.

Même le récent rapport de l’Inspection des Services sur la sécurité des contrôles en surveillance pointe le fait que « le CSDS, responsable de la sécurité opérationnelle, est trop mobilisé par la gestion administrative de l’unité ».

Nous nous félicitons donc que la DG prenne conscience de ce problème et tente d’y remédier. (lire la suite...)

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