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  • Posté le 21 décembre 2021.

Ça « bugue » chez les TSI...

Les TSI travaillent dans des services qui ont été parmi les plus sollicités à l’occasion de la crise sanitaire. La nouvelle doctrine en matière d’ordinateurs portables a lourdement pesé sur leur activité et a nécessité un fort investissement de leur part.

De nombreux TSI ont l’impression d’être dans l’urgence permanente, dans la priorisation incessante, dans le manque de visibilité.

Incontestablement la charge de travail qui leur incombe ne cesse de s’alourdir. Celle-ci était déjà pourtant conséquente. De la gestion du parc d’ordinateurs aux problèmes de téléphonie fixe, du niveau 1 d’assistance des téléphones portables aux moyens de communication brigade (TPH et DMR), de la maintenance courante des téléservices et imprimantes à la sécurité des systèmes informatiques, la liste est longue. Et ce catalogue à la Prévert est loin d’être exhaustif.

En outre, les nombreux déplacements nécessaires sur des penthières très vastes sont souvent très chronophages et fatigants , et les contraintes opérationnelles pèsent sur une planification maîtrisée des tâches.

Si « le disque dur » était déjà plein pour nos collègues, les nouvelles missions qui leur sont assignées vont peser de façon déraisonnable sur leur état de santé. La mise en place des softphones dans le cadre du droit à la déconnexion (logiciel Avaya à installer, paramétrer et configurer), le déploiement d’AGnet, l’utilisation du nouvel outil (GLPI) pour la gestion du parc informatique - qui n’est pas encore fiabilisé -, le prochain renouvellement de la carte Cybèle va impliquer une quantité phénoménale de travail de gestion (signature des CGU, rendez-vous avec chaque agent qui sera muni d’un code et de sa commission d’emploi).

La directrice générale a coutume de dire « Ce n’est pas aux agents de s’adapter au travail, c’est au travail de s’adapter aux agents. » Pour ce qui les concerne on est à mille lieues de ce vœu pieu. La souffrance exprimée par nos collègues est réelle et des situations avérées ou proches du burn out le sont tout autant.

Les TSI sont souvent des collègues passionnés par leur travail, très soucieux du service qu’ils rendent aux collègues, et la maltraitance administrative dont ils font l’objet n’est pas acceptable. Les emplois TSI sont basés sur le parc informatique fixe. Celui-ci n’est pas révélateur de leur charge de travail. Il est nécessaire de faire un bilan de leurs activités et de la charge de travail afin de réévaluer le nombre de postes TSI nécessaires à notre administration.

Cette situation n’a que trop duré !



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