La fédération des finances lance une série d’alertes sur les dangers de CAP 22.
Notre syndicat, il y a quelques jours, s’était exprimé lui aussi sur les dangers de cette réforme.
Dans la série "ayez confiance, les énarques et patrons d’entreprises vont décider de l’avenir des services publics", vous avez donc ce premier texte qui concerne une mission des finances publiques, qui sera suivie de textes sur la douane, l’INSEE, la DGCCRF, la Banque de France, etc
Une des nombreuses missions dévolues à la Direction générale des Finances publiques (DGFIP) est : « la gestion financière et comptable des collectivités territoriales, des établissements publics locaux (dont un certain nombre d’offices publics de l’habitat) et des établissements publics de santé ». Pour assurer de manière efficace cette mission, il est indispensable que les agents soient en nombre suffisant et qu’ils disposent d’outils leur permettant d’effectuer les contrôles nécessaires en toute indépendance.
Or, depuis de nombreuses années, la DGFIP est l’une des administrations les plus touchées par les suppressions d’emplois (plus de 35.000 emplois supprimés en 15 ans). Cela s’accompagne également de la fermeture d’un nombre important de trésoreries de proximité. En agissant ainsi, les gouvernements précédents ont donc largement amoindri les capacités de contrôle de cette administration.
Pire encore, en lançant cap 22 et ses 120.000 suppressions d’emplois, le gouvernement actuel s’apprête à faire disparaître totalement des missions entières. Si le choix est fait de continuer les suppressions d’emplois à la DGFIP la mission de gestion et de contrôle des fonds publics est véritablement en danger de mort. Alors, juste une question. Voulez-vous vraiment favoriser les détournements de fonds publics ?
Article publié sur le site de la fédération des finances CGT :
https://www.cgtfinances.fr/
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