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  • Posté le 6 octobre 2025.

Une seule solution : l’action collective !

Voici la déclaration lue par vos représentants lors de la formation spécialisée du CSA DINA qui s’est tenue le 3 octobre :

"Monsieur le Président,

Cette réunion fait suite à une nouvelle journée de mobilisation pour exiger que les questions sociales reviennent au centre des préoccupations budgétaires. Il est temps que les revenus engendrés par les gains de productivité qui n’ont jamais été aussi importants servent au bien commun et non pas à engraisser les actionnaires du CAC40.

Le besoin de justice fiscale n’a jamais été autant ressenti et exprimé par nos concitoyens.

Les budgets d’austérité mis en œuvre depuis des décennies sont contre-productifs et porteurs de souffrance pour les travailleurs.

Ainsi, la réforme des retraites imposée par 49-3 en allongeant de deux ans la période d’activité va engendrer mécaniquement une augmentation des congés de maladie et des maladies professionnelles pour les salariés et fonctionnaires a fortiori pour celles et ceux qui travaillent dans des conditions pénibles en horaires décalés la nuit et le week-end comme nos collègues de la surveillance.

Ce phénomène est accentué par un suivi médical de plus en plus problématique : les visites médicales sont plus espacées et le réseau des médecins du travail est en grande difficulté.
Pour nos collègues, c’est la double peine : ils devront travailler plus longtemps tout en étant moins
bien suivis !

Ainsi, dans les départements de la Haute-Vienne, de la Dordogne et des Landes, l’absence de médecin du travail a des répercussions très concrètes pour les agents.

Que comptez-vous faire pour remédier à cette situation qui témoigne, malgré les beaux discours, des limites de la politique de prévention au sein du Ministère ?

S’agissant des axes d’orientation ministériels, la volonté affichée d’éviter la désinsertion professionnelle des agents se heurte à la réalité de la situation dans les services où le niveau d’effectifs est sous-dimensionné par rapport à la charge de travail.

Les personnels les plus fragiles à l’instar des agents RQTH sont les premières victimes de cette situation.
En l’absence d’obligation pour l’employeur de compenser en effectifs les contraintes de leur handicap, la discrimination n’est jamais loin.

Les personnels détachés qui servent de variable d’ajustement au plan de réorganisation sont également les victimes toutes désignées des restrictions d’effectifs.

Les cas de non titularisation se succèdent plongeant un peu plus ces agents dans la précarité.

En l’absence d’une politique qui donne aux services publics les moyens de fonctionner normalement, la souffrance au travail ne peut qu’augmenter.
Pour obtenir ces moyens, une seule issue s’impose à nous : l’action collective !
La CGT sera inlassablement aux côtés des agents pour l’organiser."

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