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  • Posté le 1er juillet 2025.

Sans unité, rien n’est possible !

Monsieur le Président,

Par ces temps de grosses chaleurs, la CGT rappelle l’obligation de l’employeur de garantir la santé et la sécurité des travailleurs.
Cela passe par l’aménagement des horaires de travail, des moyens en visio-conférence qui fonctionnent correctement (en sachant que nous exigeons toujours le présentiel en dehors des situations exceptionnelles comme aujourd’hui), l’adaptation des tenues de travail à ce contexte récurrent de canicule et par la mise en œuvre de l’obligation pour l’employeur de mettre à disposition de trois litres d’eau fraîche par agent par vacation.

Nous souhaitons également dénoncer le choix qui a été fait par le Ministère de choisir la start-up ALAN pour couvrir les droits en Protection Sociale Complémentaire obligatoire en santé de plus de 134.000 actifs et de manière facultative de 84.000 de leurs ayant-droits ainsi que de 156.000 retraités et leurs ayant-droits.
L’objectif d’ALAN sera d’attirer les fonds spéculatifs avec la promesse de grosses plus-values.
ALAN n’a aucun point d’accueil physique ou téléphonique, une expérience de la PSC trop faible pour un contrat comme celui du Ministère, un exercice déficitaire depuis sa création, un management par l’intelligence artificielle et elle n’hésite pas à délocaliser les données DATA de ses clients en Europe et en Tunisie.
C’est un nouveau coup dur pour la santé des agents en activité et les retraités et une remise en cause de la solidarité intergénérationnelle jusqu’ici prise en charge par la MGEFI et une nouvelle démonstration des dégâts du techno-féodalisme.
Aussi, nous appelons tous les agents et les retraités à signer la pétition exigeant le rejet du choix de ALAN et un droit de regard sur le choix de l’opérateur.

La CGT veut aussi mettre en avant les vertus de l’unité qui est la condition nécessaire pour obtenir que les agents obtiennent satisfaction.

Sans elle, rien n’est possible !

La démonstration en a été faite lors du conflit pour l’obtention d’une reconnaissance indemnitaire pour les agents du CSRH.
C’est une intersyndicale et des agents unis dans leurs revendications et leurs actions qui ont décidé collectivement des orientations à donner à leur lutte et qui, au final, ont obtenu satisfaction.
C’est aussi l’action intersyndicale unitaire qui a permis, grâce à une action institutionnelle concertée en lien avec les agents des deux centres, d’obtenir le report du calendrier de fermeture du centre de Blaye.
Nous espérons maintenant que l’intervention de l’inspection du travail dans ce dossier permettra que la voix de la raison pour le report de cette mesure soit enfin entendue et pour que la santé des agents soit préservée.
La CGT ne se résoudra jamais à la fatalité et se battra inlassablement pour les droits des agents.
Nous sommes persuadés que d’afficher des revendications aussi légitimes soient-elles n’est pas suffisant dans un contexte où le paritarisme est réduit à la portion congrue.
Plus que jamais, dans ce système déséquilibré, le rapport de forces est un passage obligé .

Le DG l’a bien compris, échaudé par les conflits précédents, il a supprimé le droit de grève pour les agents des brigades depuis plus d’un an en s’appuyant fallacieusement sur le dispositif urgence attentat pour motiver sa décision.
Face à cette mesure disproportionnée, la CGT a décidé d’agir juridiquement car le droit de grève est constitutionnel et il est aussi vital pour le devenir de l’action collective et pour la crédibilité de l’action syndicale douanière.

La version en pdf est ici :

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