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  • Posté le 20 avril 2020.

Nouvelle Aquitaine Compte rendu de l’audioconférence du 17 avril 2020

Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de la réunion téléphonique du 17/04/2020 de la DI Nouvelle-Aquitaine dédiée à la pandémie.

Pas de cas de Covid sur l’interrégion et deux cas de quatorzaine qui prendront fin cette semaine.

Le DI revient sur l’utilisation des masques dans les services pour la semaine écoulée :
 DR de Bayonne : 71 masques,
 DR de Bordeaux : 52 masques,
 DR de Poitiers : 37 masques.
Il nous apprend que la DI a enfin reçu une livraison de masques le 16/04 : 28000 masques chirurgicaux qui viendront s’ajouter aux stocks FFP2 (majoritairement périmés) déjà présents dans les directions ; la CGT demandera aux médecins de prévention la fiabilité des masques chirurgicaux par rapport aux masques FFP2 lors du CHSCT33 de cette semaine. Une nouvelle livraison de 8000 masques est attendue. Il convient selon nous d’avoir une vision qui dépasse fin juin, échéance annoncée par le DI pour les stocks de masques disponibles, en passant des commandes qui nous assurent des équipements pour plusieurs mois.

S’agissant du CCPD de Canfranc, centre situé en Espagne, les deux agents sont placés en autorisation d’absence, le télétravail n’étant pas possible dans les CCPD selon le DI.
Les demandes ont été basculées sur le CCPD d’Hendaye. Le DI nous laisse entendre que le faible volume des demandes pourrait justifier la remise en cause du détachement douanier. Pour nous, la période que nous vivons est exceptionnelle et ce sont les statistiques des demandes traitées sur les dernières années qui doivent être prises en compte pour, bien au contraire, étoffer le centre en effectifs douaniers comme nous l’avons déjà démontré.

Concernant la situation après le 11 mai, date annoncée de la sortie du confinement, pour la CGT, il convient que cette sortie se fasse très progressivement en maintenant un rythme de de vacations dans les unités qui permette la distanciation indispensable entre agents.

Pour les agents qui sont en contact avec le public, les agents devront porter les masques lors de la reprise, des panneaux en plexiglas seront aussi installés dans les accueils des services.

S’agissant des agents dans les bureaux qui ne sont pas en contact avec le public, le DI s’interroge masque ou pas ? Pour nous, la reprise doit se faire progressivement selon un rythme qui permette la distanciation entre agent en maintenant le dispositif télétravail/autorisation d’absence autant que de besoin. De plus, à l’heure actuelle, personne ne sait selon quelles modalités le temps scolaire va être organisé et il faudra que les chefs de service fasse preuve de souplesse en matière de gestion.
Nous insistons pour les préconisations du service général de Bercy (cf note du 15 avril) en matière de nettoyage des locaux soient suivies ce qui implique que la direction revoie à la hausse le volume des prestations. Dans tous les cas, des masques devront être mis à la disposition des agents pour qu’ils puissent le porter s’ils le jugent nécessaire notamment dans les transports.

Nous demandons aussi que les chefs de service puissent, à leur niveau, octroyer dès le 11 mai toutes facilités aux agents pour s’absenter en cas de contraintes familiales imprévues.
S’agissant de la question des transports en commun,le DI est d’accord pour que les horaires de travail en présentiel soit adaptés pour éviter les grosses affluences.

Sur le sujet de la prime exceptionnelle récemment annoncée, les arbitrages ne sont pas encore réalisés mais nous déplorons que le gouvernement n’ait pas choisi la voie de la revalorisation du point d’indice qui aurait permis un gain de rémunération pérenne et égalitaire entre agents. Bien au contraire, il a choisi de récompenser quelques agents selon un critère le surcroît d’activité inaccessible pour de nombreux agents dans notre administration. Une approche clivante et minimaliste qui révèle que l’état d’esprit des gouvernants n’a pas changé.
Et que dire que de l’ordonnance du 15 avril qui prévoit le prélèvement de 10 jours de CA/RTT pour les agents en autorisation d’absence et la possibilité d’imposer des jours de congés au agents en télétravail ?
Nous rappelons au DI que les agents ne sont en rien responsables de la situation sanitaire qui a conduit à réduire leur activité pour les préserver. Ils ne portent aucune responsabilité dans la situation de pénurie (manque de personnels, de masques, de gels, de tests, de lits d’hôpitaux et de respirateurs) savamment entretenue depuis des années par les politiques d’austérité et qui a rendu ce confinement général nécessaire.
Nous relevons que, contrairement au secteur privé avec qui le directeur nous demande d’être solidaire, il n’y a, dans le public, aucun accord majoritaire préalable ni même de consultation obligatoires. Dans tous les cas, privé comme public, ces dispositions sont injustes.
Alors que nous sommes abreuvés à longueur de temps de messages mettant en exergue l’utilité sociale de la douane en cette période de crise, il serait temps que la directrice générale en touche un mot au ministre en lui rappelant la spécificité de la branche surveillance qui ne peut pas télé-travailler.
Sur ce sujet, une note interne d’application devrait être publiée en milieu de semaine prochaine par la DG.

Enfin, le DI accède à notre demande de suspendre les séances de tir et de TPCI jusqu’à la rentrée de septembre.


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