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  • Posté le 14 février 2023.

L’administration crée les conditions de la rupture

Ce matin se tient un groupe de travail à la DI des Hauts de France sur le fonds d’amélioration du cadre de vie des agents.
Dans un contexte d’inquiétude sur l’avenir de la DGDDI et en plein conflit contre la réforme des retraites, la CGT a lu la déclaration liminaire ci-jointe et ci-dessous.

Monsieur le Président,

Aujourd’hui, nous sommes réunis pour la troisième fois pour évoquer l’amélioration du cadre de vie
et de l’environnement des agents. C’était l’un des cinq volets de l’accord du 4 avril 2022.

Ce sujet important pour les agents permettait de renouer un peu le dialogue social après les deux
conflits en douane de 2019 et fin 2021, début 2022.

Malheureusement, cette éclaircie semble de nouveau remise en cause.

Le transfert de la fiscalité toujours d’actualité, la remise en cause de l’article 60 et le récent groupe de travail national sur les emplois sont autant de nuages qui obscurcissent le paysage douanier.
Et que dire de la réforme des retraites qui rend le climat social plus qu’orageux.

C’est d’ailleurs notre ancien ministre de tutelle qui est chargé de la mettre en place. Il en a même oublié ses propres arguments de 2010 qui étaient contre une réforme du même type.
Nous avions malheureusement déjà vu son zèle pour imposer le transfert de la fiscalité.

Dans ce contexte et sans être des oiseaux de mauvaise augure, nous pensons que le dialogue social a
vraiment du plomb dans l’aile.

En ce jour de Saint-Valentin, nous ne ferons pas une déclaration de circonstance mais plutôt une déclaration de divorce avec l’exécutif et avec notre directrice générale.

C’est une nouvelle rupture du dialogue social que nous ne consentirons à renouer que lorsque nous
serons vraiment écoutés.

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