Monsieur le Président,
Dans son premier discours à l’Assemblée Nationale, le 3 décembre 1945, alors que le pays est exsangue, après avoir vécu la plus grande tragédie du XXème siècle, Ambroise CROIZAT, ancien secrétaire CGT de la métallurgie, Ministre du Travail du Gouvernement provisoire de la République Française, présidé par le général DE GAULLE, affirmait la priorité que doivent constituer la Sécurité Sociale et la retraite des vieux travailleurs :
« Il faut en finir avec la souffrance, l’indignité et l’exclusion. Désormais, nous mettrons l’homme à l’abri du besoin. Nous ferons de la retraite non plus une antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie. »
Il y a quelques jours le 1er ministre, François BAYROU, seigneur de PAU, surnommé depuis ses démêlés politico-religieux, l’abbé-arnaise, a décidé de trahir sa parole et celle de la FRANCE, de prendre le parti de la régression sociale en balayant d’un revers de main le débat qu’il avait initié, il y a quelques semaines, entre les partenaires sociaux.
En transformant son « conclave » en chambre d’enregistrement de sa politique réactionnaire, en s’agenouillant devant la finance, les marchands de canons et les vas-t-en-guerre disciples de POUTINE et de TRUMP, de MACRON et VON DER LEYEN, de MUSK et BOLLORE, tous adeptes de la loi du fric et d’un penchant malsain pour l’extrême droite.
Difficile de nous réunir de façon sereine pour discuter de bien être au travail, vous en conviendrez, alors que nos gouvernants ont décidé de multiplier les provocations à l’encontre de nos acquis sociaux, de nos retraites, de la Sécurité Sociale, de notre pouvoir d’achat, de l’emploi, de nos services publics, pour se précipiter dans une économie de guerre qui épargne, une fois encore, les plus riches, divise les travailleuses et les travailleurs, enclenche une spirale de peur, de violences et de haine...
Nous assumons notre présence aujourd’hui lors de cette instance par respect pour nos collègues victimes de la souffrance au travail et répondons à Emmanuel MACRON que le meilleur « manuel de survie » en ces temps troublés est de faire le choix d’une carte syndicale et de la mobilisation sociale contre les méfaits du gouvernement.
Dès aujourd’hui 20 mars, mobilisons-nous pour les retraites ;
Samedi 22 mars, contre le racisme et pour l’égalité des chances ;
Et dans les prochaines semaines, pour peser dans le débat indispensable pour une réindustrialisation du pays, pour le pouvoir d’achat et pour les services publics.
Concernant l’ordre du jour, si le groupe de travail sur les documents a permis d’avancer sur certains sujets et si le point budget ne pose pas de problèmes particuliers, nous mettront l’accent sur :
Le bureau de LESQUIN ;
Lors du CSA du 13 mars les représentants CGT ont mis en avant le travail mené sur l’ergonomie qui servira à faire évoluer dans le bon sens ce dossier, lié au déploiement de DELTA IE, pour lequel le bureau de LESQUIN a été choisi comme service pilote.
Pour autant nous nous interrogeons, sur la décision de lancer le projet avant même une analyse sérieuse des rapports que vous nous présentez
Lors de notre réunion d’aujourd’hui et d’un éventuel futur groupe de travail, nous proposons de remettre les choses à plat, de prendre le temps de mener un travail de fond sur ce projet mal compris par les agents qui, loin de refuser cette évolution, considèrent que la hiérarchie a mis, jusque-là, la charrue avant les bœufs, posent des questions sur les moyens mis en œuvre (tant au niveau des effectifs que des moyens matériels) et sur les formations nécessaires.
La présentation de la lettre de mission de l’assistante de prévention de la Direction de DUNKERQUE ;
Sujet pour lequel nous tenons à rappeler, comme nous l’avons fait pour la direction de LILLE, que nous jugeons très insuffisant le temps imparti à ses nombreuses missions en rapport avec la charge de travail.
La présentation du catalogue des formations :
Où nous insisterons, une fois de plus, sur l’importance des formations conduite, en particulier la conduite rapide et sur la nécessité d’intégrer la formation PSC dans le cursus de la formation initiale, en particulier pour nos collègues de la surveillance.
La visite au sein de la BSI de BAISIEUX ;
Un service où, malgré un environnement de travail positif, les relations interpersonnelles se sont détériorées, conséquence d’une gestion très particulière de l’unité vis-à-vis de certains collègues et où, après le départ et l’exfiltration nécessaire de certains agents les problèmes sont loin d’être réglés.
Enfin, avant de poser quelques questions diverses de dernière minute, qui concernent avant tout la direction de DUNKERQUE, nous souhaiterions avoir quelques précisions sur :
Le SMBI :
Nous souhaiterions que vous nous fournissiez le document d’autorisation de l’ASN, nous ajoutons à notre déclaration liminaire l’adresse des agents de la BSI de DUNKERQUE qui ont décidé de rendre les clés du SMBI, demandant le respect des engagements initiaux pris par l’administration. Enfin nous demandons une visite du site dans le cadre de la FS.
La situation à LESQUIN BSE :
Pouvez-vous nous préciser, dans la mesure du possible, ce qui est envisager concernant la gestion surréaliste de cette unité depuis de trop nombreuses années, à laquelle s’ajoutent aujourd’hui des faits graves que nous n’hésitons pas à qualifier de harcèlement ? A ce propos les représentants CGT demandent qu’une visite y soit programmée dans le cadre de la FS.
Vous trouverez en pièce jointe la déclaration sur l’ACF et le SMBI :
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Les comptes rendus de la FSS de Lille et celle de Dunkerque se trouvent ici :
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