Ceci est un communiqué de la section francilienne sur les effectifs parisiens en surveillance.
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La situation dans les brigades parisiennes devient intenable. Le manque d’effectifs est criant.
Cette situation avait conduit les agents de la Brigade de surveillance extérieure du Transmanche (BSETM) à se mobiliser et à envisager des actions.
Des renforts leur ont donc été fournis (paris spé entre autres) mais cela a conduit les autres brigades, notamment celles de Paris-Sud et de Paris-Nord à devenir les victimes collatérales de cette décision.
Aucun renfort pour elles et une situation qui mine le moral des agents et les freine dans leur travail.
Alors même que des départs sont en cours vers d’autres unités, aucun remplacement n’est prévu !
Les brigades de Paris Nord et de Paris Sud affichent un sous-effectif de cinq agents par brigade. Sachant qu’il s’agit de petites unités, ces diminutions représentent près d’un quart de chaque effectif !
Ce sous-effectif conduit à annuler de nombreux services à Paris, et de fait à réduire drastiquement la couverture du territoire parisien par nos services. Cet état de fait a également des conséquences fâcheuses pour nos collègues tels que des repos imposés sur des périodes non souhaitées.
La vie personnelle devient la variable d’ajustement du sous-effectif.
Pire encore, de nombreux services s’effectuent à seulement trois ou quatre agents, ce qui entraîne une baisse du nombre de contrôles ainsi qu’une baisse de la sécurité dans ces contrôles.
On ne peut que déplorer, une fois de plus, l’écart gigantesque entre l’ambition de nos gouvernants qui devait se traduire dans la loi anti narco-trafic et le manque de moyens alloué aux brigades des douanes.
Nos parlementaires, champions du monde de l’inflation législative, sont beaucoup moins performants dès lors qu’il s’agit de mettre en adéquation les moyens et les ambitions affichées.
Les effets d’annonce visent trop souvent à rassurer la population plutôt qu’à renforcer les capacités opérationnelles des services en charge de la lutte contre les différents trafics.
C’est à désespérer.
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