Interrégion d’Ile-de-France

• Posté le 27 juin 2025.

Le parfait exemple de ce qu’il ne faut pas faire (BSM) !

"Lors de la FS de CSA de la DI Île-de-France qui s’est tenue hier, parmi les nombreux points à l’ordre du jour, nous avons eu un rappel sur la situation indemnitaire des SMBI. La direction nous a fait une présentation mathématique de la situation et de l’interdiction du cumul de plusieurs ACF, déjà relevée par notre syndicat. Le SNAD CGT a rappelé qu’il existe une injustice flagrante entre les co et les surv. En effet, l’ACF surv est dix fois moindre que celle des opco à grade équivalent. L’indemnité de risque est utilisée pour compenser cette différence, mais nous estimons que le risque n’a rien à voir avec la rémunération mais doit compenser un risque. Le SNAD CGT a revendiqué à nouveau un alignement de l’ACF surv sur celui des opco, en plus du bénéfice de l’indemnité de risque, inhérente aux fonctions.

Toujours sur l’indemnitaire, on assiste ces dernières années à la mise en place de nombreuses primes, pour certaines fonctions particulières (CSRH, chefs d’équipe, moniteurs de tir, de TPCI, TSI). La DG appelle cela des mesures correctives qui reconnaissent la spécificité de certaines fonctions, le SNAD CGT fait remarquer que dans tous les domaines, la complexification des procédures, le niveau d’exigence demandés justifieraient une revalorisation générale des salaires.
La DG crée littéralement du découragement.

Le SNAD CGT a donc insisté sur la nécessité de mesures indemnitaires d’ordre général pour compenser les problèmes de rémunération et d’attractivité dans notre administration. Pour mémoire, nous avons estimé la perte de pouvoir d’achat des douaniers à près de 500 euros en moyenne depuis 2005.

Travaux en cours

Plus que les travaux, nous avons évoqué la situation difficile des services support. Nos collègues, pourtant convoqués par l’administration, ont fait état de leur niveau de frustration, voire de souffrance dans ces services. On y recense de nombreux arrêts maladie, sur de longues périodes, un taux de départs définitifs qui dépasse l’entendement. Les concernant, l’attente envers eux des services de la ligne est très forte et les nombreuses difficultés qu’ils rencontrent pas toujours prises en compte. Ainsi, par exemple, les difficultés existantes à la DG, au service achats notamment, ont des conséquences sur les opérations en cours dans notre DI.
En bref, les services support craquent !"

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