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  • Posté le 3 juin 2020.

Compte rendu du groupe de travail de la DI Île de France – 03 juin 2020

Bonjour,

nous espérons que vous vous portez bien. Voici le compte rendu de la réunion qui s’est tenue ce matin à la DI francilienne.

*** Point de situation

Les chiffres du présentiel pour le 2 juin sont les suivants :
569 agents sont présents dans l’interrégion. (455 le 29 mai)
141 agents au total sont en ASA – ( 68 surv dont 63 à la BSITM). Hormis la BSITM les ASA SU pour baisse d’activité on presque disparues.
275 agents sont en télétravail. Ils étaient 304 le 29/06/2020.
Le nombre de malades est de 5 tandis que le nombre de quatorzaines est de 2.
77 agents sont en fragilité. Des agents se sont rapprochés de leur médecin pour signaler leur état de fragilité.

*** Point sur la reprise d’activité

Le cas des agents fragiles doit être surveillé. Il faut s’assurer qu’ils puissent travailler correctement, vérifier leur dotation en matériel, en connexion Rapido. Il faut être attentif à ne pas les éloigner du collectif de travail. La DI compte garder un contact de proximité avec ces agents.
Une instruction est en cours de préparation sur le télétravail. Le Flash Agent d’hier parle de cette instruction. Il faut privilégier le télétravail, sauf si celui-ci n’est pas possible, y compris le télétravail partiel. Il y aura un enjeu sur la formation du personnel au télétravail. Il faut réfléchir aux avantages du télétravail en termes de qualité de vie au travail. Pour le moment, on cherche un équilibre sur trois jours de présentiel pour deux jours de télétravail, mais ça dépend de la situation géographique et individuelle des agents.

Il n’y a aucune information sur le rétablissement du jour de carence pour le moment.

Le DI a évoqué la note sur les aménagements des horaires de travail. Elle donne aux directions des possibilités d’adaptation aux contraintes personnelles que peuvent avoir les agents, il y aura donc plus de souplesse, à titre temporaire, dans la gestion des horaires des agents.

La note sur la reprise des activités tir et TPCI est tombée. La DI pense reprendre ces formations à partir du mois de septembre, car il faut du temps pour les organiser. Il faut pouvoir faire en sorte que ces séances soient utiles et le travail à distance dans ce cadre n’est pas pertinent. La préconisation en matière de tir est de s’orienter dans la mesure du possible sur des centres de tirs en extèrieurs, ce qui est très difficile en Île de France.

La prime d’activité sera versée aux agents qui ont été mobilisés et ont eu un surcroît de travail significatif pendant la période, en présentiel ou en télétravail. Le PCA servira de point de repère pour déterminer quelles missions ont été prioritaires. De nombreux agents ont été volontaires ou se sont mobilisés sur la période, alors que leur activité était suspendue. Trois primes sont possibles : 1000 euros, 660 euros et 330 euros. Le DI transmettra ses propositions sur la répartition de la prime – qui ne concernera pas tous les agents – d’ici le 10 juin. 40 % des agents éligibles bénéficieront d’une prime modulée selon les critères mentionnés.
Nota Bene : Tout le monde ne disposera donc pas de cette prime et seulement une partie de ceux qui en bénéficieront auront la prime maximale. Nous avons dénoncé au niveau national ces répartitions qui restent le fait du prince et nous semblent injustes.

Nous avons demandé quelle était la situation des agents fragiles ?

La DI nous a répondu que les agents fragiles ne reviennent travailler que sur prescription médicale favorable. Il reste en stock des plexiglas dédiés à l’accueil, même si une partie sera dédiée à la séparation des bureaux. Des dispositions en termes de process de travail seront prises. Il faut espacer les arrivées de personnes.

La CGT a rappelé que les normes sanitaires étaient prioritaires tant que l’état d’urgence n’est pas terminée et a rappelé la phrase de la DG de la veille : « La priorité est de respecter les consignes sanitaires. Si c’est impossible, les agents doivent rester chez eux ! »
Nous avons aussi demandé ce qu’il en était de l’annonce de l’arrivée de 400 agents de la DIPA mis à disposition de l’Île de France pour la période.

La DI nous a répondu que les 400 agents de la DIPA seront redéployés en Île de France et dans les Hauts de France. A ce stade, la priorité d’action dans le cadre de ce renfort sera le fret express ou postal. On peut amener des renforts sur nos missions dans la limite de la sécurité des personnels. Il s’agira de renforts, les directeurs régionaux, avec leurs services locaux, devront définir les conditions appropriées pour utiliser ces renforts. L’idée n’est pas juste de faire des heures mais de travailler intelligemment et obtenir des résultats collectivement.
La direction générale doit encore donner des orientations en termes de volumes d’effectifs et de fréquence des missions. Les actions de renfort seront présentées dès que possible aux organisations syndicales mais il y a là selon le DI et les directeurs une réelle opportunité de renforcer des dispositifs opérationnels, notamment le bouclage de certaines zones avec une multiplication des équipes.

*** Application de l’ordonnance sur les congés

L’ordonnance s’applique désormais et nous avons reçu de la DG les modalités d’application.
Il y a deux périodes concernées. La DI travaille toujours sur la situation individuelle des agents. Les agents seront notifiés individuellement en fonction de leurs statuts sur la période. Les cas échéant, les notifications pourront donner lieu à des recours hiérarchiques. Le DI nous a dit ne pas vouloir s’engager sur un calendrier pour ces notifications. Il est probable que les agents posant des congés en juillet n’auront pas à disposition le décompte exact de leurs congés.

La CGT n’est d’accord ni sur le fond, ni sur la forme avec cette ordonnance. Les méthodes choisies par la DG nous déplaisent tout particulièrement. Nous avons été fâchés hier par l’annonce de la DG sur les RTT, surtout après ses promesses de faire l’inverse.
C’est dommage que l’administration supérieure, la DG, le ministère, gère cette situation comme un conflit social. La crise du Covid-19 et la crise économique à venir évoquée au cours de cette réunion par le DI ne sont pas le fait des fonctionnaires, encore moins des agents des douanes.

Prochaine réunion : Mardi 9 juin, d’ici là, portez-vous bien.


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