Page 2 - pleinciel9-10
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Edito
Sommaire Les sanglots longs...
Page 2 : Edito Hélas, les publications se suivent, les éditos passent,
mais nous avons l'impression que rien ne change... Par deux fois
Pages 3-4 : Brèves nationales déjà depuis ces deux dernières années, nous avions commencé
ce journal par le constat de la relative vacuité de nos combats
Page 5 à 11 : Brèves de face à l'horreur que vivait nos concitoyens. Pour la troisième fois,
Roissy cette situation se répète. La France a de nouveau été frappée
dans sa chair, à un moment on ne peut plus symbolique, celui où
Page 8 : - agenda elle fête sa révolte. Ce 14 juillet, ce fut différent, ce n'était plus
- bulletin d'adhésion une première, la blessure était déjà ouverte. C'est en quelque
sorte comme si on s'habituait à la douleur, que l'on se résignait,
que l'on était dans l'acceptation... Voilà bien un risque, celui de
banaliser la barbarie, de mettre de la distance. Non il faut
continuer à combattre toujours et encore, et ne pas se résigner.
En tant que douanier nous avons notre rôle à jouer. Tout est lié,
notre travail, la sécurité de nos concitoyens, notre lutte contre
toutes les fraudes qui pourraient nourrir le terrorisme... ce n'est
pas faire de la retape que de le dire, mais dans cette période
troublée, cette période de guerre, la douane a encore plus son
importance, et son démantèlement est incompréhensible!!!
Nous devrions consacrer toute notre énergie à lutter pour la
protection de nos concitoyens mais force est de constater que si
le professionnalisme et l'abnégation des douaniers demeurent
sans faille dans ce combat, celui-ci est parasité par un malaise
qui nous amène à nous interroger, appréhender voire redouter
l'avenir de notre administration et notre devenir de douanier.
Malgré tous les discours de nos hiérarques qui tentent de nous
vendre ce projet d'une douane plus moderne, plus efficiente à
coup d'étude fumante sur l'incohérence du maintien de services
dans certains endroits par rapport aux trafics, le développement
d'outils informatiques sensés permettre un ciblage national pointu
en haut d'une tour d'ivoire uniquement sur la bonne foi des
données communiquées par les opérateurs... la réalité est toute
autre !
Ce discours n'est autre que la façade de cette volonté délibérée
de rationaliser les coûts au détriment des services rendus aux
citoyens. Aussi nous nous retrouvons à devoir lutter contre les
ennemis de la république et fraudeurs en tout genre mais
également nous devons lutter contre notre propre administration
centrale pour préserver, pire sauvegarder nos moyens
d'intervention, notre métier.
Si l'idéologie de nos administrateurs est définitivement celle de la
performance et de l'optimisation au détriment de l'efficacité,
l'humain demeure au centre de nos préoccupations car ils l'ont
probablement oublié : la douane est faite d'hommes et de
femmes qui sont au services d'humains.
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Sommaire Les sanglots longs...
Page 2 : Edito Hélas, les publications se suivent, les éditos passent,
mais nous avons l'impression que rien ne change... Par deux fois
Pages 3-4 : Brèves nationales déjà depuis ces deux dernières années, nous avions commencé
ce journal par le constat de la relative vacuité de nos combats
Page 5 à 11 : Brèves de face à l'horreur que vivait nos concitoyens. Pour la troisième fois,
Roissy cette situation se répète. La France a de nouveau été frappée
dans sa chair, à un moment on ne peut plus symbolique, celui où
Page 8 : - agenda elle fête sa révolte. Ce 14 juillet, ce fut différent, ce n'était plus
- bulletin d'adhésion une première, la blessure était déjà ouverte. C'est en quelque
sorte comme si on s'habituait à la douleur, que l'on se résignait,
que l'on était dans l'acceptation... Voilà bien un risque, celui de
banaliser la barbarie, de mettre de la distance. Non il faut
continuer à combattre toujours et encore, et ne pas se résigner.
En tant que douanier nous avons notre rôle à jouer. Tout est lié,
notre travail, la sécurité de nos concitoyens, notre lutte contre
toutes les fraudes qui pourraient nourrir le terrorisme... ce n'est
pas faire de la retape que de le dire, mais dans cette période
troublée, cette période de guerre, la douane a encore plus son
importance, et son démantèlement est incompréhensible!!!
Nous devrions consacrer toute notre énergie à lutter pour la
protection de nos concitoyens mais force est de constater que si
le professionnalisme et l'abnégation des douaniers demeurent
sans faille dans ce combat, celui-ci est parasité par un malaise
qui nous amène à nous interroger, appréhender voire redouter
l'avenir de notre administration et notre devenir de douanier.
Malgré tous les discours de nos hiérarques qui tentent de nous
vendre ce projet d'une douane plus moderne, plus efficiente à
coup d'étude fumante sur l'incohérence du maintien de services
dans certains endroits par rapport aux trafics, le développement
d'outils informatiques sensés permettre un ciblage national pointu
en haut d'une tour d'ivoire uniquement sur la bonne foi des
données communiquées par les opérateurs... la réalité est toute
autre !
Ce discours n'est autre que la façade de cette volonté délibérée
de rationaliser les coûts au détriment des services rendus aux
citoyens. Aussi nous nous retrouvons à devoir lutter contre les
ennemis de la république et fraudeurs en tout genre mais
également nous devons lutter contre notre propre administration
centrale pour préserver, pire sauvegarder nos moyens
d'intervention, notre métier.
Si l'idéologie de nos administrateurs est définitivement celle de la
performance et de l'optimisation au détriment de l'efficacité,
l'humain demeure au centre de nos préoccupations car ils l'ont
probablement oublié : la douane est faite d'hommes et de
femmes qui sont au services d'humains.
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