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  • Posté le 11 décembre 2018.

Tous en grève le 14 décembre...

Après 4 semaines de colère sociale que le président n’a voulu ni voir, ni entendre et après des mois de mépris envers les avertissements lancés par la CGT, il vient d’annoncer des mesures pour sortir d’un conflit qui le dépasse.

Le cap libéral est maintenu, malheureusement sans surprise. Sortant enfin d’un mutisme incompréhensible, le président de la république s’est livré hier soir à un véritable enfumage ! Ces « mesurettes » ne sont pas de nature à permettre à une majorité de la population de boucler les fins de mois de plus en plus difficiles.

  • Rien sur la revalorisation des salaires et le point d’indice des fonctionnaires_ ! Rien non plus sur l’augmentation du SMIC, les 100 € supplémentaires octroyés aux travailleurs payés au SMIC, sans un euro à la charge de l’employeur, étant une simple anticipation de l’augmentation de la prime d’activité, financée à 100 % par le contribuable ! Rien pour les privées d’emplois et les milliers de femmes victimes du temps partiel imposé !
  • Rien sur la justice fiscale, l’ISF et le CICE.
  • Rien sur la revalorisation des pensions de retraite.
  • Rien sur la revalorisation des prestations sociales (familles, chômage, logement, minimas sociaux…).
  • Rien pour les jeunes, rien sur la garantie d’accès à toutes et tous aux études, quel que soit son milieu social_ !
  • Une aggravation des attaques contre les services publics lorsque le gouvernement prévoit de compenser ces mesures évaluées à 10 milliards d’euros par une baisse des dépenses publiques, à l’exact inverse de ce que demandent les gens mobilisés !
  • Aucune condamnation des violences policières envers notre jeunesse, mettant dans le même panier manifestants et casseurs, au nom des vieilles recettes de déstabilisation des mouvements sociaux.
Pour la CGT, il y a plus que jamais urgence sociale !

Le gouvernement et le patronat n’y répondent pas. Lorsque des salariés, des privés d’emplois, des retraités se mobilisent en gilets jaunes pour dénoncer la précarité, le chômage, l’impossibilité de finir le mois, leurs propos convergent avec les revendications CGT.

Pour le SNAD CGT, l’heure n’est plus aux appels communs avec des organisations syndicales qui ne veulent être que les accompagnateurs dociles de la politique de Macron. C’est dans les entreprises et dans les administrations, que les salariés doivent se mobiliser massivement pour changer rapidement et efficacement de politique sociale dans ce pays.

Les douaniers ont toute leur place dans les mobilisations en cours.

En tant que salariés, ils ont leur mot à dire et doivent l’exprimer fortement
le 14 décembre prochain, journée de mobilisation et de grève interprofessionnelles.



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