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• Posté le 6 mars 2019.

Quand le DR de Dunkerque ne contrôle plus...ses nerfs

La CGT vient d’envoyer le communiqué de presse ci-joint à environ 200 journalistes. En effet, alors que la mobilisation ne faiblit pas (elle est même en train de s’amplifier avec l’entrée dans l’action des douaniers de Marignane, de ceux du port de Marseille et ceux de la Gare du Nord à Paris), le DR de Dunkerque a donné l’ordre (écrit) aux douaniers de ne plus faire de contrôles de douanes...
Pire, ils menace maintenant de sanctions des douaniers qui voudraient faire des contrôles, donc leur métier !!!

Incroyable ! Stupéfiant !

Ce sont les termes qui nous viennent à l’esprit en lisant les mots de la hiérarchie
calaisienne et dunkerquoise ce matin qui demande aux douaniers de ne plus faire de
contrôles sous prétexte de « trouble à l’ordre public » !

Les citoyens seront ravis d’apprendre que les agents de l’État effectuant avec sérieux
leurs missions régaliennes de contrôles de marchandises, de luttes contre tous les trafics et contre le terrorisme, sont pressés par leur hiérarchie pour fluidifier le trafic des marchandises.

Les douaniers ne se laisseront pas intimidés au prétexte qu’ils ont commencé un
mouvement de contrôles approfondis depuis la nuit de dimanche à lundi sur Calais et
Dunkerque, qui se propage depuis ce matin sur la Gare du Nord à Paris et sur l’aéroport de Marignane.

Les douaniers alertent sur l’état de délabrement de cette administration, où les dirigeants ont supprimé 6000 emplois en 25 ans, fermé de nombreux bureaux et brigades, dégradé les conditions de travail et tout ça sans jamais aucune reconnaissance pour les douaniers, en particulier financière.

La pression des compagnies trans-Manche est inacceptable.

Les citoyens doivent savoir qu’il est plus important aujourd’hui pour les dirigeants
douaniers de faire passer les marchandises sans les contrôler que d’assurer la santé et la sécurité de leurs concitoyens !

Pour la CGT, cette attitude est scandaleuse et inadmissible. Ces propos sont au mieux de la maladresse, au pire de l’incompétence.