Entre « À bout de souffle » et « Voyage au bout de la nuit » !
Non, ce n’est pas du GODARD ! C’est sûr. Du Céline, un peu plus !
C’est le triste constat sur cet observatoire qui n’en finit plus, année après année, d’aboutir aux mêmes conclusions sans que jamais rien ne change, si ce n’est la présentation, la forme , les diagrammes toujours de plus en plus illisibles.
Un triste bilan qui ne sert à rien, sinon nourrir grassement des instituts de sondages, à alimenter en sujet des instances plus exutoires que focalisées sur la résolution des problèmes.
Cet observatoire interne, victime de son insuccès, mobilise de plus en plus notre chaîne hiérarchique pour inviter, suggérer sans modération nos collègues à bien vouloir y participer.
Comme une quête de légitimité. À votre bon cœur messieurs, mesdames les douaniers, es douanières. Ça ne vous prendra que peu de temps, anonymat garanti, vous pourrez vous lâcher dans la mesure des questions posées.
Qui n’a pas reçu dans la période des messages de rappels qui s’apparentent plus à des SPAMS qu’à une invitation respectueuse à participer.
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Cela ressemble de plus en plus à de la drague très très lourde . Tu viens ? T’es sûr ? T’es sûr de pas être sur. Sur un malentendu ? Oui mais si tu viens pas ça se saura.
Le SNAD CGT, au-delà des questions posées, et de celles qui ne le sont pas, considère qu’un observatoire qui peine laborieusement à rencontrer le succès auquel il pourrait prétendre après tant d’années, est un observatoire qui a fait les preuves de son inutilité et qui est voué à retourner là où il a été créé.
Ce n’est pas l’observatoire en lui-même qui pose questions mais son utilité dans la résolution de problèmes, dans la prise en compte du ressenti des agents.
Les réponses éminemment claires de nos collègues sur bon nombre de sujets n’ont pas vocation à être instrumentalisées, détournées, minimisées, dévoyées.
La réponse ou l’absence de réponse de nos collègues envers cet observatoire nous amène à cette réflexion qui vaut pour bon nombre de sujets :
Si un livre est mauvais, qui vous pousse à le lire ?
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