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  • Posté le 21 avril 2022.

En route pour le moins disant social !

Le comité de suivi EPAF et réseau des délégations sociales du ministère s’est tenu à Bercy le 15 avril (voir pj compte rendu et liminaire de la séance)

Il fait suite à la vente d’une grande partie des résidences de l’EPAF, malgré une opposition unanime des fédérations syndicales.

Aujourd’hui, alors que la transaction n’est pas réalisée, le secrétariat général présente ce que une "évolution" de l’offre de lieux de vacances pour les agents. Pour nous il s’agit bien d’une régression. En effet, la réforme se traduit par :

 moins de résidences pour les agents,

 moins de possibilités pour les retraités (les résidences des prestataires n’ont pas les mêmes possibilités d’ouverture hors saison),

 moins de résidences en pension complète, alors le ministère s’était engagé à proposer une offre identique aux personnels du ministère.

Le montant total de la vente des résidences a été estimée par la Direction Immobilière de l’Etat entre 46M€ et 55M€, or dans les document présenté pour ce COSUI il est question de 45M€ sans l’activité et de 32M€ avec l’activité !

Ceci veut dire qu’en un an le prix a baissé de 10M€. alors que pourtant, partout les prix de l’immobilier flambent empêchant nombre de personnes de se loger dignement.

Que cache ces chiffres ? Le ministère aurait il gonflé artificiellement les prix il y a un an, pour mieux faire passer la pilule ? Ou s’agit-il d’une arnaque au profit de l’immobilier privé ? Ou comme nous l’avions anticipé il est difficile de vendre un tel patrimoine sans risquer de le brader au détriment de tous les agents ? A ce rythme, quid de la valeur des résidences si elles sont vendues dans 5 ans ?

Pour la CGT, nous ne sommes pas là pour brader le patrimoine de l’Etat, pas plus que pour jouer les marchands de tapis !

Au vue de cette gabegie financière annoncée, la fédération des Finances CGT demande au Secrétariat Général de garder toutes les résidences et d’engager des travaux de rénovation pour offrir une offre de vacances de qualité aux agents. Les travaux que l’Etat n’a pas fait toutes ces dernières années, choisissant de laisser se dégrader les résidences, de pénaliser les agents du ministère a entraîné de surcroît une rupture conventionnelle collective, RCC, pour le personnel travaillant dans les résidences. Aujourd’hui, grâce à la pugnacité des personnels et de leurs représentants il semble que des accords avec les personnels concernés aient été trouvés. Nous suivrons leur parcours pour être certains que cela perdure dans le temps.

Nous avons noté aussi sur les documents la volonté du ministère d’avoir "une montée en gramme" des prestations avec tout de mème une augmentation des tarifs de 5 à 9% rapidement !

Le grand chamboultout touche aussi à notre réseau local de l’action sociale. Lors du GT du 26 novembre dernier portant sur le réseau des délégations, nous avions déjà réaffirmé ce qu’était un réseau d’action sociale de qualité. Nous ne sommes toujours pas convaincus du bien-fondé de créer un échelon régional supplémentaire avec "un super délégué" à sa tête.

Déjà se pose la suppression d’une dizaine de délégations départementales. Quid de la médecine du travail hors métropoles ? Quid des budgets d’actions locales pour les agents des finances en territoire "déserts" ?

Nous continuons d’alerter le secrétariat général sur l’impératif de recruter des délégués partout où il n’y en a plus et de renforcer partout où cela est nécessaire les équipes en manque de personnel, afin d’assurer une communication au plus près des agents.


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