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  • Posté le 21 mars 2017.

A la DGDDI, cynisme et sacrifices à tous les étages...

Pour les collègues douaniers d’Auvergne (dans un premier temps !), une période de grande précarité professionnelle va s’imposer à eux, au vu des récentes révélations de la direction générale qui souhaite faire de cette direction un grand désert douanier d’ici 2019 (?!).

Apparemment cela ressemble étrangement à une mise en place, dans les différentes administrations, de « la loi mobilité » pour faciliter « la modernisation des carrières » ! Nous devons bien sûr rester vigilants, car cette loi n’a jamais été abrogée totalement par le gouvernement actuel et une majorité de candidats à la présidentielle se démène pour être le meilleur casseur d’emplois publics.

Que le nouveau directeur général soit dans la logique de celle qui l’a précédé, nous n’en doutons pas. Qu’il veuille imprimer sa marque dans la gestion de cette belle administration, soyons en sûr !

Mais nous ne pouvons rester spectateurs de deux choses qui vont rapidement s’imposer aux agents de la direction d’Auvergne :

tout d’abord le non respect du soi disant « accord d’accompagnement social » de 2013, que nous avons refusé de signer à l’époque. Et pour cause il était d’une part scandaleux, d’autre part mensonger puisque le directeur de la DGFIP n’y était pas associé, pas plus que les autres administrations sensées nous accueillir. (Ndlr : la douane a donc passé un accord... avec la douane !)

Quant aux fiches envoyées la semaine dernière aux agents de la direction d’Auvergne, notamment à tous les collègues de Moulins, Le Puy en Velay, la Recette régionale de Clermont-Ferrand, etc, elles sont destinées à promouvoir une mobilité en gendarmerie, police nationale et préfectures, avec une réponse exigée avant le 22 mars !, n’offrent aucune garantie, ni de résultats, ni de carrière, ni de rémunérations.Tout cela alors que les arrêtés ministériels de fermetures, n’ont pas été publiés…

Vous avez dit : « dialogue social... ? »

Nous avons déjà signalé dans toutes les instances où nous siégeons le non respect d’application dans les différents projets de fermetures en cours. A savoir une volonté manifeste des directions de ne pas respecter le préavis des deux ans, soit disant acté par la direction générale et les organisations syndicales signataires de l’accord de 2013.
Quant au reclassement à la DGFIP, les propositions de la DG ne seront que des chimères, pour la simple et bonne raison que le directeur général de cette administration a déjà fort à faire pour s’occuper de ses propres restructurés (30 000 emplois supprimés dans cette administration depuis 2008) !

Pour le SNAD CGT, les seuls accords valables sont ceux qui respectent les droits et garanties des agents, leurs statuts et leur avenir professionnel dans un environnement de travail sûr.

C’est pour cela, que nous appelons tous les douaniers

à se mobiliser massivement

le 23 mars à Clermont-Ferrand !

C’est par la force de nos mobilisations
que nous imposerons nos droits !



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