Les organisations syndicales avaient insisté pour développer les aspects de formation professionnelle dans le cadre de l’accompagnement social car ce qui figurait dans le document présenté le 4 juin dernier était particulièrement indigent.
Ainsi, toujours sans aucun document de travail, toujours sans connaissance du protocole avec la DGFIP et de la convention avec la DAM, nous avons commencé un groupe de travail sans aucune visibilité des marges de discussion.
Ce qui est sûr pour la CGT, c’est que le texte initial ne protège pas les collègues victimes de restructuration et ne leur offre aucune garantie.
Nous partions donc de presque rien que ce soit pour les collègues qui vont rester en douane, ou pour ceux qui se dirigeront vers la DGFIP ou vers la DAM.
Pour la CGT, la formation doit être assurée en fonction de la demande de l’agent : à proximité ou à l’école en fonction du souhait de l’agent.
Dans tous les cas, ce qui doit être inscrit dans le préambule de l’accord « s’adapter aux situations individuelles des agents » vaut également pour la formation professionnelle. Nous ne le disons jamais assez, c’est le travail qui s’adapte à l’agent, pas le contraire.
De fait, la mise en œuvre n’est pas la même puisque la formation est délocalisée dans l’administration d’accueil. Dès lors, le suivi de la FP sera fait dans la cellule locale d’accompagnement social.
La CGT a demandé que toutes les fiches de poste soient communiquées aux agents. Chacun doit savoir, avant de prendre position sur son avenir, quelles seront les fonctions à venir et le cursus de formation obligatoire à suivre. C’est un engagement important, qui ne se prend donc pas à la légère, et qui doit donc être le plus transparent possible.
La DG nous a communiqué quelques fiches de postes DGFIP et DAM (mais seulement pour les postes à St Malo pour ce service centralisé de gestion) :
Vous pouvez vous rapprocher de nos militants locaux pour en avoir connaissance puisque, à ce stade, ce ne sont que des projets qui ne sont pas diffusables.
Les garanties reprises ci-dessus devraient être retranscrites dans le futur accord.
Le cycle de ces négociations est intense. La DG ne souhaite pas le ralentir.
La CGT espère, une fois encore, avoir porté et défendu les intérêts des collègues, victimes de réformes que nous continuons de dénoncer et de restructurations imposées à marche forcée. La formation professionnelle de haut niveau doit être garantie à tout collègue des douanes, en particulier à ceux qui sont contraints de changer de fonctions du fait d’une restructuration.
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