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  • Posté le 9 août 2012.

Audience au Tribunal correctionnel d’Aix le 8 août 2012

Marseille le 9 août 2012

Le 24 juillet dernier deux douaniers étaient convoqués par le procureur de la République qui souhaitait les entendre, envisageant de leur faire « un rappel de la loi », suite à un contrôle douanier au péage de Lançon de Provence.

Le procureur ayant considéré que la loi avait bien été respectée et qu’il n’y avait donc pas lieu de faire un « rappel » pour nos deux collègues, ceux-ci étaient relaxés « sans suite ».

Pendant cette audience, des douaniers venus soutenir ces deux agents par leur présence, dans le calme, se sont vus interdire l’entrée du tribunal, pourtant ouvert à tout citoyen.

S’ensuivait une bousculade initiée par des « représentants de l’ordre » visiblement hostiles à la CGT.

La suite, nous la connaissons : un agent de police blessé qui porte plainte, un douanier (CGT) blessé qui porte plainte. ; 10 jours d’ITT pour l’agent de police ; 8 jours d’ITT pour l’agent des Douanes.

Et garde-à-vue de 48h pour l’agent des Douanes !!!

Et convocation de celui-ci au tribunal correctionnel.

Mercredi 8 août, à 14h, une soixantaine d’agents des Douanes ont donc accompagné au TGI d’Aix l’agent mis en cause ; sur les lieux, alors que l’agent convoqué pénétrait dans la salle d’attente de tribunal, deux dirigeants de la CGT négociaient sans aucun problème ni opposition d’aucune sorte l’entrée dans le TGI de la soixantaine d’agents venus soutenir leur collègue.

Nous nous sommes donc rassemblés dans la cour, alors qu’une délégation de 15 camarades pénétrait dans la salle d’audience même.

À la demande de l’avocat de la CGT, l’audience était reportée au 5 octobre 2012.

Il est clair que quelles que soient les provocations et d’où qu’elles viennent, la CGT Douanes ne s’exprimera pas sur le fond de « l’affaire », ni sur ce que nous pensons de la propension de certains à la médiatiser au risque de nuire à notre camarade.

Nous nous contenterons de le soutenir comme nous l’avons fait hier, calmement, dignement, comme tout aurait dû se passer dès le début.

Notre camarade, ainsi que la section CGT Douanes de Marseille remercie vivement tous ceux qui étaient là le 8 août, mais aussi ceux qui étaient là lors des longues heures de garde-à-vue, et ceux qui par leurs témoignages écrits où téléphoniques ont manifesté leur soutien à un collègue en difficulté.

La CGT ne permettra jamais aucune forme de discrimination syndicale, ni de récupération d’évènements qui ne peuvent que porter tort aux agents et à leur administration.

Nous sommes confiants et souhaitons que la lumière sur à cette « affaire » , bien anodine au début, et si difficile au final pour un militant de la CGT, soit de nature à lever tous les doutes que pourraient avoir certains sur le sens des responsabilités de nos militants, doutes alimentés par des déclarations péremptoires de personnes dont on peut légitimement se demander quel bénéfice elles peuvent en tirer.

La violence, l’invective et la mauvaise foi ne sont clairement pas dans nos rangs.


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