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  • Posté le 24 août 2011.

Radioactivité/Japon : premier contrôle positif, premier couac !

Contrôle de radioactivité des conteneurs en provenance du Japon : au premier couac, le protocole mis en place montre déjà ses limites !!!

Plusieurs problèmes ont été constatés lors du contrôle du conteneur HDMU647227/0 (suivant le protocole DR) au Terminal TPO en date du 22/08/2011 :

 Après utilisation du Radiagem, le service constate une mesure supérieure à cinq fois le bruit de fond ( la mesure opérée par les pompiers révélera une mesure 10 fois supérieure au bruit de fond). Il décide dès lors de respecter le protocole et il fait remonter l’incident.

 Les sapeurs Pompiers sont arrivés environ 2 heures après l’incident. Pendant ce temps, les agents de la BSEC sont restés à les attendre sous la pluie, avec le masque vissé au visage, comme stipulé dans le protocole. Ce fut l’occasion de vérifier que les combinaisons ne sont pas du tout étanches par temps de pluie.

Quand il y a un incident le protocole prévoit que -> la BSEC prévient ICS puis -> la cellule ICS prévient la Capitainerie et enfin -> la Capitainerie prévient les Sapeurs Pompiers ; donc, une multitude d’étapes alors que la cellule ICS et la Capitainerie ne sont pas sensibilisés à la radioprotection. Le service des Douanes ne pourrait-il pas appeler directement les pompiers ?

 Aucun contrôle radiologique pour déceler une éventuelle contamination n’a été effectué par les Sapeurs Pompiers sur les agents, contrairement à l’exercice fait au SYCOSCAN.

 Les Sapeurs Pompiers s’interrogent sur le fait que les agents des douanes n’aient pas de dosimètres individuels.

 Sans « douchette », le Radiagem ne réagit pas, contrairement à l’appareil des Sapeurs Pompiers : la question se pose dès lors de la fiabilité de notre matériel de détection ?

 L’ASN n’était pas joignable le jour de l’incident.

 Les dockers et le CHS Douanes n’ont pas été invités à la réunion qui s’est tenue le lendemain matin entre le DR Adjoint, des représentants de la BSEC, d’ICS, de TPO, de CMA/CGM, et de la Capitainerie.

Pour toutes ces raisons, nous demandons à l’Administration de prendre ses responsabilités, de réactualiser le protocole pour une protection optimale des personnels amenés à faire ces contrôles de radioactivité et de recevoir rapidement notre organisation syndicale en audience. Nous réaffirmons que la radioprotection est un métier à part entière, cet incident le prouve !


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