Interrégion de Nouvelle Aquitaine

• Posté le 18 janvier 2011.

Action lors du CTPS-DI du 18 janvier 2011

Le 18 janvier 2011 à 9h30 était convoqué à Bordeaux le traditionnel CTPI de début d’année devant rendre compte du nouveau PAE annuel et son lot de suppressions de postes, voir de « transferts » définitifs de services…

La matinée à commencé avec une distribution du tract (ci-dessous) de la CGT de l’interregion aux personnels de la DI et de la DR de Bordeaux, pour expliquer l’action que nous allions mener lors de cette réunion en dénonciation de la fin du paritarisme actuellement mené à la DGDDI.

Dès l’arrivée de tous les représentants du personnel, la partie à pu commencer par la lecture des traditionnels déclaration linéaire (sauf l’UNSA) pour finir avec notre intervention liminaire de 4 pages (ci-dessous) déclarant de fait que pour continuer la discussion, nous demandions un arrêt des suppressions d’emplois sur l’interrégion et de calquer les effectifs de références de 2010 sur ceux de cette année, afin d’éviter les 27 suppressions de postes en jeu.

Le DI nous ayant répondu qu’il se devait de respecter au niveau local à la mise en place de la réduction générale des politiques publiques, et qu’il subordonnait toutes discussions avec les OS, voir des avancées, à leurs participations à ce CTPI.

C’est la CFDT, qui à quitté en premier la salle pour dénoncer ce manque de dialogue, suivi par la CGT, en appelant les autres OS présentes à faire de même et à rejoindre la vingtaine de douaniers dans le couloir pour des agapes bruyantes et bien républicaines…

Après un tour de chant des classiques de la chanson prolétarienne, nous avons vu sortir l’UNSA, suivi peu après de FO, laissant seule la parité administrative face à leur ordre du jour.

Après une heure de discussions accompagnées de produits bien locaux, nous avons pu "ovationner" la sortie des directeurs en scandant "Merci, patron !" en reprenant le texte de la chanson écrite spécialement par SOLIDAIRES pour l’occasion.

L’intérêt de cette action, rejointe par une partie des OS, aura une fois de plus démontré qu’il est plus que temps que les comités techniques se transforment en véritable lieu de négociation, où chaque contre-projet soient pris en compte avec une approche service par service des décisions budgétaires prises par la DG.

En espérant que les futurs comité technique issus des urnes en fin d’année 2011, redonne au dialogue social cette vitalité issu de la construction du statut de la Fonction publique, plus que jamais menacé aujourd’hui par le gouvernement.