Bourgogne

• Posté le 6 octobre 2009.

Tract sur le travail décent

La journée de mobilisation pour le travail décent a été crée par la Confédération Syndicale Internationale dont la CGT est une des composante.
Pourquoi une telle journée ? Pour que chaque pays, chaque gouvernement, chaque patron prenne conscience des difficultés que rencontrent les salariés dans leur entreprise ou dans leur
administration.

Car, chaque femme, chaque homme doit pouvoir accéder à un travail décent et productif dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité.
Or qu’en est-il aujourd’hui ?
Les fermetures d’entreprises se multiplient sous couvert de la crise financière. Pourtant ces sociétés appartiennent bien souvent à des multinationales qui génèrent des bénéfices colossaux.

Leurs employés, eux, sont jetés comme des kleenex.
Les femmes et les hommes qui bénéficient d’un emploi rencontrent aussi des difficultés dans leurs tâches et sur le lieu de travail.
D’année en année, la pression de leur hiérarchie, sous couvert des objectifs, des réformes et de la rentabilité, augmente.

Les cas de suicide se multiplient : FRANCE TELECOM, RENAULT, PEUGEOT,
EDUCATION NATIONALE ... .

La souffrance au travail est enfin reconnue. Pour se donner bonne conscience les entreprises et administrations organisent réunions et actions de prévention sur ce thème.

La DG des douanes mais aussi l’ensemble du ministère du budget enchaînent réorganisations sur réorganisations.

La réforme du dédouanement combattue par notre syndicat fait d’énormes dégâts. Les agents « restructurés », sont en plein désarroi malgré la mise en place de cellules sociales qui montrent déjà leurs limites.
Pour certains l’avenir s’annonce très sombre : peu ou pas de mutations à proximité de leur domicile familial, les détachements au compte goutte !
Que dire des agents que l’administration laisse seuls dans des bureaux déserts ?

Que dire des collègues des bureaux principaux qui ont vu leur charge de travail augmenter suite à la réorganisation ?

Que dire des agents de la surveillance montrés du doigt pour ne pas avoir atteints les fameux objectifs ?
Que dire des syndicalistes, mais aussi des temps partiels, qui par leurs absences gênent, selon la hiérarchie, le bon fonctionnement des services ?

C’est autant de raisons pour les douaniers de participer massivement à la journée d’action du 7 octobre 2009 pour le travail décent.