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  • Posté le 13 juin 2017.

Comité technique de la DI de Bordeaux du 8 juin 2017

Monsieur le Président,

Lors d’une précédente réunion institutionnelle, vous aviez qualifié notre déclaration
préalable de discours à l’emporte-pièces ce qui pourtant aurait dû vous plaire en votre qualité de patron.
Aussi, nous nous attacherons aujourd’hui de coller à l’ordre du jour.

Concernant le point 1, nous constatons que ce n’est que pour la séance d’aujourd’hui que nous disposons du lieu d’implantation de la nouvelle brigade du Sud Gironde alors que nous aurions eu besoin de cette information lors de la séance du 21 septembre 2016 pour la consultation sur la fermeture de la brigade d’Agen et du regroupement avec celle d’Arcachon.

Nous ne pouvons nous satisfaire que le sujet de la fermeture de la brigade d’Arcachon et de la création de la nouvelle unité à Lacanau de Mios soit traité à travers le seul prisme du déménagement de la brigade d’Arcachon. En effet, cet intitulé est réducteur et élude un certain nombre de questionnements de la compétence du comité technique.
Nous vous demandons comment vous comptez aborder ces deux sujets et tout ce qu’ils impliquent en termes de service public.
S’agissant de la nouvelle unité, pouvez-vous nous dire quand et comment seront abordées
les questions liées :
– au rythme de travail sur les différents points de contrôle évoqués,
– au calibrage en effectifs,
– à ses conséquences sur la chaîne hiérarchique,
– aux moyens en véhicules, en équipements et en maître de chien,
– à la question liée à la prime de restructuration à laquelle les agents ont droit dans le cadre du changement de résidence administrative.
Ce dernier aspect ne doit pas vous conduire à réduire la création de la nouvelle unité qui doit d’ailleurs faire l’objet d’une publication officielle à la seule question du
déménagement de locaux d’une des deux unités concernées par la fusion.
On attend un peu plus de votre part pour un projet qui a été si bien vendu.

Concernant le point 2, bien que nous louons le travail des rédacteurs du bilan 2016, nous ne pouvons que constater l’absence de nombreux indicateurs devant figurer dans le bilan social prévus dans l’arrêté du 23 décembre 2013.
Nous reviendrons dans le détail des éléments portés manquants notamment ceux liés aux questions syndicales lors de l’examen du point considéré.

Enfin, s’agissant du dernier point à l’ordre du jour on constate que trop souvent les agents sont mis devant les applications sans formation préalable, que l’absence de formation de proximité sur bien des sujets empêche nombre d’agents chargés de famille d’avoir accès au savoir faire nécessaire et que pour les représentants des personnels que nous sommes, le rythme effréné des réunions institutionnelles et des groupes de travail lié au PSD amoindrit notre capacité à nous former professionnellement en l’absence de compensation des absences syndicales dans les services.

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