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Plein Ciel
Le journal des sections de Roissy Le Bourget et Orly
b rè ve s l o ca l e s
Sous effectif à Roissy, retour sur le dernier groupe de travail DUERP
(document unique d’évaluation des risques professionnels) et la bataille
des mots !
Ce GT a commencé par une demande des OS pour la création d’une ligne supplémentaire, dans le DUERP,
reconnaissant le sous effectif comme cause de risques psycho sociaux (RPS) et le renfort en effectif comme une
mesure de prévention.
La cheffe du PLI ne s’y est pas opposée, contrairement à la cheffe du BOP‐GRH qui a souhaité demander l’avis du DI
qui lui‐même a refusé la création de cette ligne supplémentaire mais en proposant l’ajout dans les mesures de
«Renforcer les effectifs dans certains bureaux ».
La CGT a refusé l’emploi de ces termes en expliquant que cette mention «dans certains bureaux» pourrait signifier
qu’il n’est pas prévu de renforcer TOUS les bureaux en sous effectif mais de laisser des bureaux dans la souffrance.
Nous avons donc proposé une modification consistant en « Renforcer les effectifs dans les bureaux le nécessitant».
La cheffe du BOP‐GRH n'a pas souhaité revenir sur les modifications proposées par le DI en nous expliquant « qu'il
pouvait y avoir des réorganisations ou des réaménagements de bureaux ».
Les OS, vent debout, lui ont demandé des éclaircissements sur ses propos, de quels
réorganisations/réaménagements, Mme la cheffe du BOP‐GRH voulait‐elle parler ?
En réponse, elle nous indiqua « mais je n'ai jamais dit ça !»
Soit, l’assemblée de ce groupe de travail a eu des problèmes d’audition.
Soit réorganisations/réaménagements il y aura, et on ne veut pas nous en parler.
Soit réorganisations/réaménagements il n'y aura pas, et dans ce cas, on nous fait peur/miroiter quelque chose pour
laisser les services dans la détresse.
Autre précision de Mme La cheffe du BOP‐GRH « vous savez bien qu'il peut y avoir des réorganisations comme dans
le BPS ».
Pour nous, c’était enfin la confirmation que la réorganisation des samedis était due au manque d'effectif !
Malgré nos autres propositions de formulations, parmi lesquelles « pour les bureaux concernés » ou « selon les
Effectifs de Référence »… Mme la cheffe du BOP‐GRH a perservéré dans son refus de changement estimant avoir
déjà fait une grande concession en reconnaissant le renfort en effectif comme une solution… et tranquillement
nous a proposé de continuer.
Devant cette impasse, la séance fut interrompue et le bureau du DI prit d'assaut, après des débats, le directeur a
accepté la mention «pour les bureaux concernés» correspondant aux idées de chacun, tout en ayant précisé qu'il
préférait les termes «dans certains bureaux» car tous les bureaux n'étaient pas sujet de la même manière au
manque d’effectif.
Celui‐ci étant criant dans des bureaux sur la DRF alors que les brigades de la surveillance n'avaient pas ce problème.
Ce feuilleton sur cette bataille de mots pourrait paraître anecdotique mais il résume l’ambiguité du discours de
notre hiérarchie, « je vous ai compris sur les sous effectifs en OPCO mais pas trop quand même ».
Juin 2018, encore une fois, nous avions raison d’être méfiants, la fusion des PGPN et PGPS en un PGP unique a été
annoncée,comme à l’accoutumée en douane, 1+1 n’est pas égal à 2.
Le journal des sections de Roissy Le Bourget et Orly
b rè ve s l o ca l e s
Sous effectif à Roissy, retour sur le dernier groupe de travail DUERP
(document unique d’évaluation des risques professionnels) et la bataille
des mots !
Ce GT a commencé par une demande des OS pour la création d’une ligne supplémentaire, dans le DUERP,
reconnaissant le sous effectif comme cause de risques psycho sociaux (RPS) et le renfort en effectif comme une
mesure de prévention.
La cheffe du PLI ne s’y est pas opposée, contrairement à la cheffe du BOP‐GRH qui a souhaité demander l’avis du DI
qui lui‐même a refusé la création de cette ligne supplémentaire mais en proposant l’ajout dans les mesures de
«Renforcer les effectifs dans certains bureaux ».
La CGT a refusé l’emploi de ces termes en expliquant que cette mention «dans certains bureaux» pourrait signifier
qu’il n’est pas prévu de renforcer TOUS les bureaux en sous effectif mais de laisser des bureaux dans la souffrance.
Nous avons donc proposé une modification consistant en « Renforcer les effectifs dans les bureaux le nécessitant».
La cheffe du BOP‐GRH n'a pas souhaité revenir sur les modifications proposées par le DI en nous expliquant « qu'il
pouvait y avoir des réorganisations ou des réaménagements de bureaux ».
Les OS, vent debout, lui ont demandé des éclaircissements sur ses propos, de quels
réorganisations/réaménagements, Mme la cheffe du BOP‐GRH voulait‐elle parler ?
En réponse, elle nous indiqua « mais je n'ai jamais dit ça !»
Soit, l’assemblée de ce groupe de travail a eu des problèmes d’audition.
Soit réorganisations/réaménagements il y aura, et on ne veut pas nous en parler.
Soit réorganisations/réaménagements il n'y aura pas, et dans ce cas, on nous fait peur/miroiter quelque chose pour
laisser les services dans la détresse.
Autre précision de Mme La cheffe du BOP‐GRH « vous savez bien qu'il peut y avoir des réorganisations comme dans
le BPS ».
Pour nous, c’était enfin la confirmation que la réorganisation des samedis était due au manque d'effectif !
Malgré nos autres propositions de formulations, parmi lesquelles « pour les bureaux concernés » ou « selon les
Effectifs de Référence »… Mme la cheffe du BOP‐GRH a perservéré dans son refus de changement estimant avoir
déjà fait une grande concession en reconnaissant le renfort en effectif comme une solution… et tranquillement
nous a proposé de continuer.
Devant cette impasse, la séance fut interrompue et le bureau du DI prit d'assaut, après des débats, le directeur a
accepté la mention «pour les bureaux concernés» correspondant aux idées de chacun, tout en ayant précisé qu'il
préférait les termes «dans certains bureaux» car tous les bureaux n'étaient pas sujet de la même manière au
manque d’effectif.
Celui‐ci étant criant dans des bureaux sur la DRF alors que les brigades de la surveillance n'avaient pas ce problème.
Ce feuilleton sur cette bataille de mots pourrait paraître anecdotique mais il résume l’ambiguité du discours de
notre hiérarchie, « je vous ai compris sur les sous effectifs en OPCO mais pas trop quand même ».
Juin 2018, encore une fois, nous avions raison d’être méfiants, la fusion des PGPN et PGPS en un PGP unique a été
annoncée,comme à l’accoutumée en douane, 1+1 n’est pas égal à 2.
