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  • Posté le 4 février 2019.

Refus de cautionner la politique des emplois en douane

Pourquoi l’intersyndicale CGT-Solidaires-UNSA CGC-USDFO refuse d’aller siéger ce matin ?

Le 25 janvier dernier, et depuis bien longtemps dans l’histoire institutionnelle des douanes, l’ensemble des organisations syndicales a voté contre le Plafond Autorisé d’Emplois. En effet, si des effectifs sont créés pour le Brexit (en nombre largement insuffisant au regard des enjeux), les suppressions d’emplois continuent en parallèle. C’est insupportable !

Par leur vote unanime contre, les syndicats ont montré un signal politique fort :

  • Sous-calibrage des effectifs pour le Brexit avec de nombreux bureaux et brigades oubliés
  • Fragilisation du réseau douanier par des suppressions d’emplois et donc mise en souffrance de nombreux collègues
  • Formation "Brexit" low cost
  • Aucune discussion possible sur le régime indemnitaire : augmentation de l’IR, revalorisation de l’ACF (revendications CGT depuis 18 mois), financement par l’employeur d’au moins 50% de la cotisation de mutuelle, indemnisations spécifiques sur certains services telles que promises en 2017, etc

Si l’intersyndicale a réussi à obtenir quelques avancées lors des CTR des 17 et 25 janvier, il nous semblait important de montrer un front uni aujourd’hui contre ce plafond autorisé d’emplois en affichant un boycott presque unanime (la CFDT n’a pas souhaité s’associer aujourd’hui).

La politique de la chaise pleine peut avoir ses effets, celle de la chaise vide est parfois indispensable pour montrer sa colère.

Les douaniers n’en peuvent plus des suppressions d’emplois, des fermetures, des incertitudes permanentes, sans jamais aucune reconnaissance.

TOUS EN GREVE ET DANS LES MANIFESTATIONS LE 5 FEVRIER

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